“Vous devriez avoir honte” : un berger allemand et un golden retriever ont un chiot, cette nouvelle race ne plaît à tout le monde

Un débat canin où l’émotion bouscule l’éthique et la raison

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Les images de chiots font battre le cœur, tandis que les avis se tendent. La nouvelle race attire les regards, puis déclenche des questions simples sur l’éthique et le bon sens. Les mots s’enchaînent, l’émotion monte, la raison répond. La discussion prend forme, car chacun tient à ses valeurs. Le sujet progresse, pas à pas, avec curiosité et prudence.

Pourquoi la nouvelle race fait naître un fort tumulte en ligne

Selon mariefrance.fr/, un amoureux des animaux publie des photos de chiots issus d’un berger allemand et d’un golden retriever. Le journal britannique Mirror reprend l’emballement, car les réactions affluent. Le compte @lifewithgoldenshepherds met en avant Bear et Nala, deux « golden shepherds », un croisement apparu il y a quelques années et présenté comme une nouvelle race.

La vidéo grimpe très vite, avec plus de 2,4 millions de vues et plus de 90 000 mentions « J’aime ». L’attrait repose sur un portrait flatteur : « Loyal comme un berger allemand, affectueux comme un golden retriever. » Cette promesse parle aux familles, alors la curiosité grandit, et le sujet gagne une place de choix sur les réseaux.

Dans les commentaires, un message choque et marque les esprits : « Race ? C’est un chien. Arrêtez d’élever volontairement des chiens et de les appeler races. Adoptez, n’achetez pas ; quiconque élève des chiens comme ça devrait avoir honte. »

Des avis tranchés sur la nouvelle race et l’éthique

Plusieurs internautes insistent : « Ce n’est pas une race (…). Les éleveurs éthiques ne font pas de bâtards. » Un autre ajoute : « Il n’y a absolument rien de mal à aimer ses chiots, mais ne promouvons pas de pratiques d’élevage contraires à l’éthique. » La discussion s’organise autour d’un point clé : la nouvelle race ne doit pas encourager de dérives.

Beaucoup rappellent la réalité des refuges, où tant de chiens croisés attendent. Ils disent que la mise en avant d’un type à la mode peut stimuler des élevages peu scrupuleux, alors que l’adoption offre une issue solide. Les mots restent simples, et le but clair : préserver le bien-être animal, sans nourrir une course au buzz.

Face à ces critiques, des voix mettent en avant l’amour, la patience et l’éducation. Elles assurent qu’un foyer stable, avec du temps et du soin, peut réussir. Cependant, chacun reconnaît l’exigence du long terme. Le débat, vif mais utile, installe des balises concrètes pour guider les choix et calmer les excès.

Statut officiel, rôle de la FCI et repères utiles

Le propriétaire parle d’« une combinaison parfaite de loyauté, d’alerte, de protection et de douceur ». Un témoignage apporte un clin d’œil : « Adopté à 9 mois, le mien a l’énergie d’un berger, l’intelligence d’un golden et le courage d’une poule. » Ce tableau séduit, tandis que la nouvelle race garde un statut informel.

Du côté du cadre, la Fédération Cynologique Internationale exige des traits stables sur plusieurs générations. Elle définit des standards, afin d’identifier clairement un ensemble, puis d’aider les éleveurs et les familles. Ce processus, lent par nature, évite les effets de mode.

L’histoire rappelle la patience nécessaire : la toute première race reconnue fut le bulldog anglais. Plus récemment, des ajouts comme le ratier valencien et le bulldog continental montrent la rigueur du système. Un nom ne suffit jamais. Seule la preuve compte, étape après étape, quand on parle d’un avenir durable.

Pour avancer sereinement entre émotion, responsabilité et choix clairs

Aimer ces chiots reste légitime, et la vigilance aussi. L’adoption demeure une voie forte, tandis que l’élevage exige transparence et preuves. Les standards FCI donnent un cap fiable, parce que la stabilité protège la vie du chien et la famille. En gardant le cœur ouvert et l’esprit lucide, chacun pose un choix juste.

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