Vipères : voici la liste complète des régions de France où leur présence augmente en 2025

Pourquoi la vigilance doit rester essentielle face aux vipères dont la présence s’intensifie dans plusieurs régions françaises

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La présence des vipères attire cette année toutes les attentions. Dans un contexte où les changements de saison bouleversent les habitudes, leur progression se remarque davantage et soulève des inquiétudes. Entre campagnes, reliefs et zones de promenade, les témoignages se multiplient. Sans dramatiser, il devient nécessaire de savoir où cette évolution se confirme et quelles précautions simples peuvent réduire les risques.

Pourquoi les vipères gagnent du terrain en 2025

Le réchauffement avance la saison chaude, donc les serpents quittent plus vite leurs abris, affirme adcf.org. Les vipères cherchent la chaleur du matin et l’ombre l’après-midi, ce qui augmente la visibilité près des habitations. Le printemps sec crée aussi une pression hydrique, car l’eau manque dans les milieux naturels.

L’absence de pluie raréfie les proies, ainsi les reptiles parcourent davantage de distance à découvert. Les signalements explosent alors dans des zones moins exposées d’ordinaire. Cette dynamique explique des observations nouvelles en lisière urbaine, tandis que les bords de chemins, les talus et les clairières restent très fréquentés.

Trois espèces profitent de ces conditions. L’aspic domine au sud-est et dans le Massif central, avec collines sèches, sous-bois clairs et prairies rocailleuses. La péliade préfère le nord, le nord-est et les Pyrénées, sur landes et tourbières. L’espèce d’Orsini, provençale et protégée, reste discrète, mais plus active lors de fortes chaleurs.

Régions où les vipères sont signalées plus souvent

En Auvergne-Rhône-Alpes, Drôme et Ardèche concentrent les rencontres sur garrigues et chemins forestiers. Des alertes émergent aussi en zones urbaines. Les massifs du Cantal et de la Loire sont cités, tandis que des villages du Massif central mentionnent des serpents près des potagers et abords de maisons.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la situation se tend dans le Var et les Alpes-de-Haute-Provence. La chaleur et le manque d’humidité rapprochent les reptiles des points d’eau domestiques et des routes peu fréquentées. Les Bouches-du-Rhône voient des foyers en périphérie. Dans les Alpes-Maritimes, des sentiers touristiques sont concernés, et le littoral signale des cas entre plages sauvages et pinèdes.

Nouvelle-Aquitaine et Occitanie suivent la même tendance. Landes et Limousin comptent des observations près des pins, rivières et prairies en friche. L’Ariège, la Lozère et le Gard restent très actifs, y compris sur les plateaux du Haut-Languedoc et autour de Toulouse, avec des morsures rapportées chez chiens et chats. En Bourgogne-Franche-Comté, l’aire de l’aspic s’étend, avec des cas dans le Jura et le Morvan, ainsi qu’en Saône-et-Loire, Nièvre et Doubs.

Milieux à risque, identification sûre et premiers réflexes

Les talus ensoleillés, piles de bois, friches et herbes hautes favorisent les serpents. L’été, l’humidité attire près des piscines, cabanes et terrasses. L’activité se concentre tôt le matin, puis à l’ombre. Avant une sortie, mieux vaut chaussures fermées, bâton pour sonder et jardin bien dégagé.

Pour différencier les vipères des couleuvres, plusieurs signes aident. La pupille se voit verticale et la tête, triangulaire et nette. Les motifs sont sombres et souvent en zigzag. La couleuvre garde une pupille ronde et la tête arrondie. Le comportement reste craintif, sauf dérangement direct ou temps froid.

En cas de morsure, il faut rester calme afin de limiter la diffusion du venin. On immobilise le membre atteint et on appelle immédiatement les secours. Les gestes anciens, comme aspirer la plaie ou poser un garrot, sont dangereux. L’hôpital assure le suivi, l’antivenin restant rarement nécessaire. Soutenir la victime aide à éviter la panique.

Rester prudent tout l’été, agir vite et garder son calme

La hausse annoncée impose des réflexes simples, car l’objectif reste d’éviter tout contact et d’agir sans stress. Les vipères préfèrent la fuite, donc les risques se réduisent avec des habitudes claires et un jardin entretenu. Les sentiers se pratiquent sereinement, à condition d’observer, de protéger les animaux et d’appeler les secours en cas de doute.

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