Dès l’ouverture d’une première bretelle, la circulation gagne en souplesse et l’horizon s’éclaircit pour les trajets quotidiens. Le chantier progresse plus vite que prévu et annonce une phase clé pour l’échangeur RD9/A55. Les usagers entre les deux communes perçoivent déjà l’effet de cette mise en service, alors que la suite des travaux s’oriente vers une fluidité durable et des accès mieux structurés pour l’ensemble du secteur.
Contraintes actuelles et circulation sécurisée autour de l’échangeur RD9/A55
Depuis le 4 novembre 2024, la création de l’échangeur RD9/A55 entraîne des ralentissements entre Châteauneuf-les-Martigues et Ensuès-la-Redonne. Selon laprovence.com, les conducteurs composent avec des files plus denses et une gestion prudente des insertions. L’avancement du chantier impose un rythme spécifique, tout en conservant la continuité des déplacements sur cet axe stratégique.
La limitation de vitesse à 50 km/h s’applique pour sécuriser les abords du chantier. Un radar contrôle le respect de cette mesure, tandis que le rétrécissement des voies exige une vigilance accrue. Cette organisation protège les équipages et réduit les risques d’accrochage, ce qui maintient l’activité des travaux tout en préservant la circulation.
Ces contraintes restent temporaires et s’inscrivent dans un calendrier mieux tenu que prévu. L’ouverture d’une première bretelle confirme la dynamique du projet. Les automobilistes bénéficient déjà d’un premier gain de temps, même si la configuration reste transitoire. L’objectif consiste à rétablir une vitesse adaptée et un gabarit complet dès la fin des principales étapes.
Calendrier avancé et bénéfices directs de l’échangeur RD9/A55
Initialement fixée à juin 2026, l’échéance se rapproche grâce à une exécution maîtrisée. La bretelle autoroutière de Carry-le-Rouet vers Marseille est ouverte depuis le 11 août, jalon structurant du dispositif. Cette percée concrétise la liaison et prépare la prochaine séquence d’aménagements pour stabiliser les flux.
Nouvelle étape annoncée : l’anneau du futur giratoire sud sur la RD9 doit entrer en service fin septembre 2025. Cette mise en circulation facilitera les mouvements et configurera des trajectoires plus lisibles. Les usagers disposeront d’un enchaînement d’accès plus intuitif, ce qui limitera les tensions aux heures d’affluence.
Plus de 45 000 véhicules empruntent chaque jour ce corridor. La limitation actuelle disparaîtra au printemps 2026, avec une RD9 réglée entre 80 et 90 km/h selon les zones. Ces repères offriront une vitesse cohérente et sécurisée. Le corps du projet vise un équilibre : confort de conduite, capacité accrue et continuité d’itinéraire, au bénéfice de l’échangeur RD9/A55.
Un aménagement indispensable pour soutenir la croissance locale
Le programme, financé à hauteur de 10 millions d’euros par le Département et la Métropole, cible la fluidité dans tout le périmètre. L’objectif consiste à absorber les mouvements liés aux nouvelles polarités d’emploi, tout en fiabilisant les jonctions. La modernisation de l’axe renforce ainsi l’attractivité économique.
Trois zones d’activités structurent le besoin : le Technoparc des Florides à Marignane, la ZAC des Empallières à Saint-Victoret et le Parc des Aiguilles à Ensuès-la-Redonne. Ces sites génèrent des déplacements réguliers, avec des pics liés aux horaires de travail. Le maillage routier doit donc rester lisible et sûr pour accompagner ces flux.
Selon la Métropole, le trafic pourrait croître de l’ordre de 5 à 10 % par an d’ici 2040. L’aménagement anticipe cette hausse et prépare des accès hiérarchisés. La combinaison bretelle, giratoire et vitesses adaptées crée un itinéraire robuste. Les bénéfices s’exprimeront par des trajets plus stables et une meilleure répartition des charges.
Cap sur une circulation apaisée et des accès mieux maîtrisés
L’ouverture de la première bretelle marque une étape tangible et rassurante, tandis que la prochaine mise en service du giratoire sud s’annonce comme un relais décisif. Les vitesses normalisées au printemps 2026 complèteront le tableau. L’échangeur RD9/A55 s’impose ainsi comme un levier durable, au service des mobilités quotidiennes et des pôles d’activités voisins.