Un passager de croisière plonge par-dessus bord à Porto Rico pour éviter de rembourser 16 000 dollars de dettes de casino

Chronologie serrée et enjeux juridiques autour d’une fuite spectaculaire près de San Juan et de la Barbade

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Une fuite spectaculaire secoue un paquebot près de San Juan, et un passager tente l’impossible pour échapper à une ardoise de jeux. Les contrôles approchent, la tension grimpe, puis tout s’emballe en quelques minutes. L’affaire prend une dimension officielle, car des témoins, des images et des chiffres précis s’enchaînent, et installent un récit placé sous surveillance judiciaire. Rien n’indique alors l’ampleur des conséquences à venir.

Contrôle à San Juan un passager saute et l’affaire bascule

Le 31 août, le Rhapsody of the Seas quitte San Juan. L’itinéraire vers la Barbade se déroule sans incident notable. La vie à bord suit un rythme régulier, avec des activités courantes. Le personnel veille, et les salons restent animés. Le retour commence, et chacun se prépare aux formalités habituelles.

Le 7 septembre, l’inspection des douanes et de la protection des frontières débute vers 9 h 15. Le passager s’écarte des files, rejoint le bastingage et se jette à la mer. Une caméra capture la scène, tandis qu’un pilote de jet-ski le récupère et le ramène vers le rivage.

Le 9 septembre, les enquêteurs signalent un crime fédéral présumé. Les témoignages confirment la séquence et renforcent la chronologie. La manœuvre n’efface rien, car la fouille suit l’alerte, puis la localisation du suspect s’opère très vite sur la terre ferme. Les premiers constats cadrent les heures et les images disponibles.

Argent liquide identités multiples et aveu sur les déclarations

Les autorités localisent l’homme près du Capitole de Porto Rico. Elles saisissent 14 600 dollars en espèces, deux téléphones et cinq pièces d’identité. La liste appelle des vérifications, car les services contrôlent l’origine des fonds et la validité des documents présentés par l’intéressé. La chronologie reste cohérente avec les images et les premiers signalements.

Selon la plainte, l’homme dit avoir sauté pour éviter de déclarer sa monnaie. Il pense devoir payer des droits en raison du montant transporté. Les agents consignent les propos et associent les objets saisis aux obligations applicables, afin d’évaluer le respect des règles en vigueur.

Le cadre juridique se précise après l’interpellation, puis la mise en détention. Le passager devient un maillon central du dossier et reste sous contrôle. La procédure avance, tandis que l’infraction alléguée concerne les déclarations monétaires exigées lors d’un déplacement en territoire américain. Les autorités documentent chaque étape utile.

Dette de casino du passager faux nom et nouvelles pistes

Royal Caribbean transmet un élément clé aux enquêteurs. Le séjour aurait été réservé sous l’identité Jeremy Diaz. La compagnie indique un reliquat de 16 710,24 dollars, presque entièrement lié aux dépenses de casino et aux jeux à bord, ce qui ajoute un moteur financier distinct des contrôles.

Les vérifications recoupent l’ardoise, l’identité déclarée et les espèces saisies. Les documents mentionnent aussi un frère, Jeremy Omar Gonzalez-Diaz, détenu à Guaynabo depuis janvier pour trafic de drogue et possession d’armes. Le suspect affirme qu’il s’agit de son frère et tacle brièvement le professionnalisme des enquêteurs.

La sanction encourue demeure lourde en cas de condamnation, avec une amende pouvant atteindre 250 000 dollars et jusqu’à cinq ans de prison. Le passager a été libéré sous caution, selon Wapa TV. L’enquête continue, tandis que les pistes financières et les trajets exacts s’agrègent dans le dossier.

Ce récit maritime rappelle le prix réel des fuites improvisées

La mer n’efface ni dettes ni obligations, même lorsque la scène semble spectaculaire. Les dates, les vidéos et les saisies forment un ensemble clair et vérifiable. Le passager fait désormais face à un cadre légal strict, qui s’appuie sur montants, identités et trajets précis, tandis que la procédure avance et que chaque détail compte vraiment. La suite se jouera devant la justice, preuves à l’appui.

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