Un octogénaire vend sa Mercedes et la dérobe six mois plus tard : l’homme n’avait pas dit au vendeur qu’il avait gardé un double des clés

L’histoire d’une vente qui tourne mal et rappelle qu’un double de clé peut tout changer

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Un octogénaire a vendu sa Mercedes, puis l’a récupérée en douce six mois plus tard. Le scénario mêle ruse, confiance brisée et règle de droit. Le geste paraît simple, la suite pèse lourd. Un détail caché suffit parfois à ouvrir une brèche, puis à refermer le piège sur celui qui croyait tout maîtriser. Le public s’interroge, la justice répondra clairement.

Vente et secret Mercedes

En juin 2024, un habitant de Bâle, âgé de 81 ans, cède une Mercedes SL 350 à un acheteur originaire de Therwil. Le prix atteint 20 000 francs, environ 21 300 euros. La cession paraît nette, les papiers changent, et le nouveau propriétaire repart confiant, persuadé d’un achat régulier.

D’après midilibre.fr, derrière cette vente, une faille demeure, minuscule et lourde en effets. Le vendeur a conservé un double des clés sans rien dire. Ce geste retire une part de sécurité au bien cédé et maintient une possibilité d’accès, de mise en route et de reprise, sans alerte.

Les semaines passent, la période des fêtes approche, et l’idée progresse. Avant Noël, l’octogénaire traverse la frontière, se rend au domicile de l’acheteur et reprend le véhicule garé. Le propriétaire, de bonne foi, ignore la manœuvre. La confiance accordée au départ glisse vers la méfiance.

Plaques, carte grise, Mercedes retrouvée

Le plan suit des étapes simples, pensées pour masquer la trace. Après la reprise, l’homme pose ses plaques d’immatriculation sur le cabriolet et annule la carte grise, ainsi le véhicule est mis « hors de circulation ». La Mercedes semble revenir à son point d’origine, tandis que l’administration reçoit des signaux contradictoires.

Le propriétaire spolié mesure le préjudice, contacte les autorités, puis signale chaque incohérence. Les formalités utilisées comme paravent deviennent des indices. Une annulation, une modification et une plaque posée après coup dessinent une intention précise, et transforment un écran en preuve utile pour l’enquête.

Les services recoupent les délais, croisent les documents, et refont le fil. Le double conservé, l’accès facilité et la reprise illégale composent une chronologie claire. Le montage paraît habile, le cadre légal le défait. La piste administrative rejoint l’itinéraire réel, puis remonte jusqu’au mis en cause.

Justice et responsabilités vendeurs

Les juges tranchent : deux ans de sursis, une peine pécuniaire de 3 600 francs et une amende de 1 200 francs. Le message est limpide, l’intention compte et l’acte compte autant. L’âge n’efface pas la faute. La propriété suit la vente, puis s’impose contre toute reprise, Mercedes comprise.

Le rappel vaut pour tous ceux qui cèdent un bien. Remettre l’intégralité des clés, vérifier les documents et sécuriser l’accès réduisent des risques concrets. Une clé oubliée, une immatriculation modifiée, et la situation dérape vite. Contrats, assurances et registres posent un cadre qui protège chacun.

L’épisode révèle une règle simple et robuste. La trace peut tromper un instant, elle éclaire ensuite la fraude. La mécanique du droit referme les brèches avec constance, tandis que les faits résistent aux apparences lorsque l’enquête met tout à plat. Les faits finissent par convaincre les juges, sans bruit ni détour.

Vigilance au quotidien pour éviter de lourdes erreurs

Un vol commis après une vente bouleverse des vies et réveille des réflexes utiles. Garder les règles proches, conserver des preuves et mettre à jour les documents préservent la sérénité. La loi, lorsqu’elle passe, remet chacun à sa juste place. Ici, la ruse a perdu et la Mercedes a retrouvé la vérité du droit, clairement, ce rappel vaut pour tous les propriétaires attentifs aujourd’hui.

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