« Troublant » : le prince Harry prend la parole pour confirmer un divorce douloureux et s’engager dans un nouveau combat

Des mots clairs pour tourner la page sans renoncer à ceux qui comptent le plus

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Un coup d’arrêt, puis un cap assumé : le prince Harry confirme la rupture avec Sentebale, l’ONG qu’il a cofondée il y a près de vingt ans, et annonce un nouvel engagement centré sur les enfants vulnérables. Le régulateur britannique vient d’arbitrer un conflit qui a trop duré et a terni une cause essentielle. Le duc choisit une voie directe, avec un soutien repensé au Lesotho et au Botswana, et des méthodes plus nettes.

La décision officielle qui recadre le prince Harry et toutes les parties

Le 6 août, la Charity Commission a renvoyé « toutes les parties » dos à dos et rejeté les accusations de harcèlement, de racisme et de misogynie visant le fils cadet du roi Charles III. Selon parismatch.be, aucune sanction n’a été prise contre l’actuel conseil, mais l’autorité rappelle que le conflit public a nui à l’image de l’organisation.

Le rapport pointe des « faiblesses de gouvernance » et un « manque de clarté » dans les rôles, facteurs d’incompréhensions. Cette incapacité à régler les tensions en interne a eu, selon le régulateur, des effets graves sur la réputation de Sentebale.

Âgé de 40 ans, le prince Harry a toujours réfuté tout comportement discriminatoire. Le régulateur reconnaît une « forte perception » de mauvais traitements chez certains, sans preuve d’intimidation généralisée ni de misogynie à l’égard des femmes noires.

Gouvernance, rôle des parrains et avenir du prince Harry

À l’origine, l’ONG fondée en Afrique pour lutter contre l’épidémie de sida s’est fracturée autour d’un désaccord ouvert entre l’ancien parrain et des ex-administrateurs, d’un côté, et l’actuelle présidente Sophie Chandauka, de l’autre. Fin mars, après la démission du conseil d’administration, le duc a renoncé à son rôle de parrain.

Les protagonistes ont saisi la Commission pour trancher. L’autorité a transmis un plan de redressement, sans sanctionner l’équipe en place, et a demandé de clarifier « par écrit » le rôle des parrains, le prince Harry et le prince Seeiso du Lesotho, lui aussi démissionnaire. Le directeur général David Holdsworth a rappelé l’essentiel : ne pas perdre de vue les bénéficiaires.

Sentebale doit désormais sécuriser sa gouvernance, préciser les délégations et refermer la séquence des règlements de comptes publics. La mission reste prioritaire : accompagner les enfants du Lesotho et du Botswana face au VIH/sida. Une organisation solide, des responsabilités tracées et une parole unifiée permettront de retrouver la confiance.

Réactions tranchées, inquiétudes et pistes de médiation

Un porte-parole a jugé « troublant » que les conséquences des actes de la présidente pèsent, selon lui, sur les enfants. Le message annonce un « nouveau combat » : le prince Harry se concentre sur des moyens concrets de poursuivre son aide, même en dehors de l’ONG. Le divorce est acté, la cause demeure, et l’action veut rester efficace.

Les administrateurs démissionnaires se disent « préoccupés » pour l’avenir de Sentebale. Ils estiment que la Commission a ignoré des préoccupations majeures et des preuves qu’ils jugent irréfutables sur la gestion et la gouvernance.

Sophie Chandauka, nommée en 2023, se « réjouit » des conclusions, disant qu’elles confirment des alertes de février 2025 sur la gouvernance. Le régulateur n’ayant pas enquêté sur des accusations individuelles, le prince Harry n’est pas « innocenté ». Sentebale évoque une saisine possible d’ACAS afin de solder proprement les litiges restants.

Clarifier, pacifier et protéger les enfants concernés

Le message de fond tient en une ligne. Remettre les enfants au centre. Le prince Harry s’oriente vers des actions plus directes, tandis qu’un plan de gouvernance doit stabiliser Sentebale et rétablir la confiance. Une clarification écrite des rôles, une médiation cadrée et une communication sobre peuvent refermer la crise. Cela pour que l’énergie retourne là où elle compte.

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