Thomas Dutronc, cette région de cœur où il veut déménager : “Je pense que je vais vivre là-bas”

Un choix de vie qui relie un héritage artistique à un horizon insulaire simple et apaisant

Publié le

Le cap se précise pour Thomas Dutronc. Entre souvenirs d’enfance et besoin d’air, l’artiste s’attache à une région de cœur où il se ressource depuis toujours. Il veut y poser ses valises après sa tournée, loin du rythme qui bouscule. Il cherche un cadre simple, fidèle à certaines valeurs, avec la promesse d’un quotidien plus apaisé et plus vrai. Son désir gagne en clarté.

Pourquoi Thomas Dutronc veut changer d’horizon

Né à Paris, il a grandi avec des étés semblables, toujours tournés vers la même île. Son père, Jacques, aussi né à Paris, y vit depuis plus d’un demi-siècle, dans une maison achetée par Françoise Hardy. Cette présence explique un attachement ancien, nourri par le temps et les liens familiaux.

Cet amour s’est transmis. Thomas Dutronc s’est offert une maison sur l’île et l’évoque face aux caméras d’Ici. «La Corse, elle se mérite», dit-il. Là-bas, «on a ce respect», «la parole donnée». Le monde moderne s’impose parfois, affirme-t-il, mais moins qu’ailleurs. Ce cadre le rassure et renforce son envie.

Depuis l’enfance, il y passe presque toutes ses vacances. Pourtant, il n’y vit pas encore toute l’année. Cela pourrait évoluer d’ici quelques mois. L’idée avance, à pas sûrs. La maison des étés deviendrait alors le centre de gravité. Elle incarnerait un choix de vie assumé et durable.

Une île exigeante et généreuse à qui sait la respecter

«Elle se mérite» résume un rapport exigeant. L’île valorise le respect, la parole tenue, la simplicité. Les habitants se montrent «très ouverts sur le monde», «très accueillants», prévient-il, à condition de partager leurs valeurs. Cette éthique, claire et directe, correspond à ce qu’il recherche pour apaiser le quotidien.

Quand il revient, il retrouve un tempo plus lent. Le bruit baisse, la lumière change, la mer et la montagne rythment les heures. On vit tôt, on mange bien, on se parle vraiment. Rien de trop voyant. Cette sobriété donne de la place au temps long et aux priorités essentielles.

Aujourd’hui, le changement s’organise. Après la tournée, Thomas Dutronc veut marquer une pause durable. Il prépare le passage entre résidence de vacances et résidence principale. La décision s’appuie sur des années d’allers-retours, sur une intuition confirmée. Elle tient autant à la beauté des lieux qu’à l’esprit qu’on y défend.

Au terme de la tournée, Thomas Dutronc veut s’y ancrer

«Après cette tournée, je pense que je vais vraiment m’installer là-bas et prendre le temps de vivre», confie-t-il. Cette volonté s’est renforcée après un mois passé sur place. Il s’est senti aligné, bien dans sa peau. Le décor a agi comme un déclic, simple et décisif.

Il a marché dans sa montagne, pris les odeurs au sérieux, fermé les yeux plus tôt. Le repas devenait un moment franc, sans artifice. On était «à la cool», dit-il, comme si chaque journée imposait sa cadence. Rien d’urgent, mais beaucoup d’essentiel, partagé sans effort.

Il décrit des gens «beaucoup plus sympas», «très drôles», ouverts, et accueillants. On sait rire, aider, écouter, tant que les valeurs communes guident la vie commune. Thomas Dutronc y voit un cadre juste. Sa maison d’hier prend alors un autre statut : celui d’un foyer, clair et durable.

Entre héritage familial et choix d’une vie plus simple

Dans ce mouvement, Thomas Dutronc rapproche une histoire familiale et un besoin personnel. Paris a formé l’artiste. L’île a formé un désir. Il ne s’agit pas d’un caprice, plutôt d’un accord avec soi. Après la route, il veut un lieu qui écoute. Il choisit un rythme vrai, porté par des valeurs, pour vivre pleinement. Cette décision s’annonce simple, nette, et clairement assumée.

Faites passer le mot : partagez cet article avec vos proches.