Ce départ porte un sens fort et très humain. Stéphane Bern avance avec lucidité, car l’équilibre demande parfois de changer de cadre. La dette impose un effort suivi, tandis que le besoin de souffle devient vital. Quitter Paris n’est pas une rupture sèche, mais une étape claire qui replace le calme au centre. Le cap reste lisible et la démarche demeure sincère, sans promesses excessives.
Pourquoi Stéphane Bern a choisi le calme, loin de Paris
À Paris,selon lejournaldelamaison.fr, Stéphane Bern vivait avec ses teckels. Leurs aboiements gênaient les voisins, donc les tensions montaient. La vie d’immeuble rétrécissait l’espace intime. Il fallait tenir, puis composer, mais le bruit revenait. Il a compris qu’un foyer se protège quand l’environnement s’apaise et que la journée respire davantage.
Les tournages s’enchaînaient, ainsi la fatigue gagnait du terrain. Le rythme imposait des départs fréquents, ce qui grignotait le repos. Il voulait rester présent, tout en gardant ses engagements. L’idée d’un départ a mûri, car elle offrait une marge réelle. Une maison plus calme posait un cap net et durable pour la suite.
Ce n’est pas une fuite. C’est un choix utile pour vivre mieux au quotidien. Le travail continue, mais la pression baisse si le cadre apaise. Les chiens gagnent en liberté, ce qui compte pour tous. Le besoin de tranquillité est devenu une décision ferme, cohérente et assumée.
Nouvelle vie de Stéphane Bern au Lavandou, dans le Var
Il s’est installé au Lavandou, dans le Var, à la fin de 2024. Il y vit avec Yori, son compagnon. Le soleil allonge les journées et la mer calme l’esprit. Les chiens courent, jouent, puis se reposent sans gêner. Le voisinage respire mieux et chacun retrouve un rythme apaisé et simple.
Au Lavandou, Stéphane Bern garde un tempo suivi. Il part pour Secrets d’Histoire et Laissez-vous guider. Il coanime la seconde avec Lorànt Deutsch. Les tournages l’obligent à bouger souvent, tandis que la maison ancre. Il revient, se ressource, puis repart, car la passion donne sens à la semaine.
Les tensions appartiennent au passé. Le quotidien redevient fluide et plus léger. Les habitudes se posent, tandis que le cadre apaise les liens. Le couple consolide ses repères, sans agitation inutile. Les chiens gagnent en espace et en jeu. La maison devient un point fixe, utile, stable, rassurant, et durable.
Patrimoine et dettes : des engagements lourds mais assumés
En 2013, il a acheté le Collège royal et militaire de Thiron-Gardais, dans l’Eure-et-Loir, pour 300 000 euros. Il l’a transformé en musée. Les jardins sont ouverts au public. Le paysagiste Louis Benech a aidé à la rénovation. Des milliers de visiteurs viennent chaque année.
Pour ce projet, Stéphane Bern a financé des travaux très lourds. La facture dépasse 4 millions d’euros. Il n’a pas ménagé ses efforts, car l’histoire demande une action ferme. Il le dit sans détour : il reste endetté. Sa banquière ironise sur le temps. La formule amuse, mais l’enjeu demeure très sérieux.
Il a tout vendu pour tenir sa ligne. Il a cédé son logement de Náoussa, sur l’île de Paros. Puis il veut se concentrer sur la France et sur cet héritage et il assume ce cap, puis garde le rythme. Le geste reste clair, car il sait ce qu’il veut préserver.
Entre passion, devoir et équilibre, une trajectoire assumée et claire
Pour Stéphane Bern, ce cap réunit calme et responsabilité. Il travaillera encore, sans doute longtemps, car la dette demeure. Le Var soutient l’énergie, tandis que les projets nourrissent le sens. Yori et les chiens ancrent le quotidien. L’ensemble forme un équilibre net, durable et vivant, qui trace une route fiable.