Royaume-Uni : une aristocrate proche de la famille royale et son compagnon déclarés coupables de la mort de leur bébé

Un verdict sensible qui secoue le pays et révèle des failles dans notre protection de l’enfance

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Le choc traverse le Royaume-Uni. Une affaire intime surgit au premier plan. L’histoire d’un couple déroute la justice et interroge l’opinion. Au centre, le lien avec la famille royale ajoute un écho symbolique. Le verdict expose des choix tragiques et des vies brisées. Le public cherche des réponses, tandis que la justice avance. La tension reste palpable.

Un verdict qui touche la famille royale et la société

À l’Old Bailey, le jury a déclaré le couple coupable d’homicide involontaire. Selon leparisien.fr, ils restent détenus, la peine étant attendue le 15 septembre. Lors d’un premier procès, ils avaient été condamnés pour cruauté infantile et dissimulation de naissance. L’attention, nourrie par la famille royale, accroît attentes et prudence.

Un an plus tôt, après soixante-douze heures de délibérations, les jurés n’avaient pas réussi à trancher. Le nouveau procès a levé l’impasse et clarifié les responsabilités. Constance Marten a trente-huit ans. Mark Gordon en a cinquante et un. Ils font face aux conséquences pénales des faits.

L’autopsie n’a pas établi de cause unique. L’accusation a évoqué une mort probable par hypothermie. Elle a avancé un étouffement accidentel lors d’un endormissement maternel. La défense a revendiqué l’absence d’intention et rejeté la cruauté. Elle a rappelé la détresse d’une famille sous contrôle.

Une cavale suivie pas à pas par le pays

En janvier 2023, l’affaire a pris de l’ampleur. La police a trouvé un placenta dans une voiture abandonnée. Le véhicule gisait au bord d’une autoroute près de Manchester. L’alerte nationale a démarré avec appels à témoins. Contrôles élargis et médiatisation ont suivi. Pays mobilisé très vite.

Le couple a fui des semaines, dormant dans des hôtels ou sous une tente en plein hiver. Il a dépensé des centaines de livres pour parcourir le pays en taxi, brouillant les pistes. Le fracas médiatique, amplifié par la proximité alléguée avec la famille royale, a fortement tendu les esprits.

La fuite s’est achevée le 27 février 2023 à Brighton, avec arrestation. Le 1ᵉʳ mars, la police a découvert le corps de Victoria, âgée de quelques jours. Il était dans un sac de supermarché, laissé dans un hangar. Le pays a basculé vers le deuil, en quête de sens.

Un passé violent qui embarrasse la famille royale

Le passé de Mark Gordon a pesé. Condamné pour viol en 1989 à quatorze ans, il a purgé vingt ans de prison aux États-Unis. En 2017, il a été reconnu coupable d’avoir agressé deux policières dans une maternité. Ces antécédents ont renforcé l’idée d’un danger latent.

Les soupçons de violences conjugales se sont ajoutés. Selon l’accusation, Constance Marten aurait subi une rupture de la rate alors qu’elle était enceinte. Ces éléments, versés au dossier, ont esquissé un climat de domination et de peur. L’isolement s’alimente de secrets, de contrôle, et de défiance.

Le couple vivait isolé. Après avoir perdu la garde de leurs quatre autres enfants, ils ont caché la naissance de Victoria. Ils voulaient fuir les services sociaux. Proches d’un milieu lié à la famille royale, ils incarnent la collision entre privé et intérêt public. La spirale de choix irréparables.

Ce drame fissure la confiance, appelle clarté et responsabilité durables

Cette affaire rappelle la fragilité des vies exposées, entre protection de l’enfance, justice pénale et pression publique. La peine tombera le 15 septembre. Elle questionne la prévention, l’accompagnement et la vigilance des institutions, ici comme ailleurs. Le lien avec la famille royale ne doit pas masquer l’essentiel : garantir, sans faille, la sécurité des plus vulnérables.

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