Plus personne ne veut d’une cuisine ouverte : Voici ce qui séduit aujourd’hui

Cloisons fines et matières naturelles réinventent les pièces pour un confort estival apaisé et lumineux

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La chaleur de septembre ravive l’envie de calme et d’ordre visuel. L’ère de la cuisine ouverte s’essouffle, car chacun réclame des bulles apaisées, une clarté maîtrisée et des pauses. Été 2025 oblige, on choisit des frontières fines plutôt que l’exposition permanente. Les pièces retrouvent un rôle net, tandis que la lumière circule sans gêner et que le confort redevient la référence.

Fermer pour respirer mieux quand la cuisine ouverte lasse

Depuis le début des années 2010 en France, elle s’est imposée au nom de la modernité, affirme trucmania.ouest-france.fr. On réunit tout pour partager, pourtant la fatigue visuelle s’installe. Bruit de hotte et lave-vaisselle, odeurs tenaces sans extraction et vue sur le fouillis pèsent sur le salon. L’overdose guette.

Le quotidien rappelle ses limites, car la confidentialité manque. Boire un café seul dix minutes apaise, alors que l’agitation continue côté séjour. Pendant une canicule ou un déjeuner animé, on souhaite baisser le volume de fond sans couper la vie. Des portes discrètes et des parois fines aident vraiment.

Fermer autorise à oublier la vaisselle et le plan de travail. Le bazar ne déborde plus vers la pièce à vivre, on respire mieux. La circulation demeure, l’intimité revient. La cuisine ouverte reste utile, mais cède du terrain face au besoin d’un rythme plus doux.

Séparer sans alourdir pour préserver la lumière

La déco suit avec des cloisons légères, des bibliothèques mi-hauteur et des verrières d’atelier. La transparence demeure, tandis que l’intimité progresse. Ouvertures découpées, matériaux naturels et finitions douces tracent des frontières poreuses et très claires. On évite les murs opaques, et l’ensemble reste convivial.

L’été inspire des gestes simples : bar discret, rideau en lin, cloison modulable en bois clair ou en cannage. Textiles naturels, lin et coton, tissage artisanal et matières ajourées, rotin ou céramique brute, dessinent des bords fins autour d’une cuisine ouverte. Couleurs claires bienvenues : blanc cassé, bleu lagon, terracotta, vert olive.

Sans travaux, on organise l’espace avec tapis marquants, suspensions séparatrices et rideaux aériens. Meubles bas pour tracer une zone, petits prix et réutilisation encouragés. Un ancien paravent retrouve une vie, des plantes suspendues rythment la vue, tandis qu’un banc-peigne ancre le coin repas. Tout reste modulable selon l’heure.

Solutions souples et déco pour apprivoiser la cuisine ouverte

La star du moment reste la cuisine semi-ouverte : ni fermée ni exposée, elle filtre bruits et regards. Portes coulissantes vitrées, cloisons amovibles et séparateurs ajourés s’adaptent aux besoins. Les réseaux sociaux montrent un retour “à la française”, intime et chaleureux, avec verrière Esprit Parisien et demie-cloison ajourée.

Pour agir vite, on mise sur un rideau épais ou un store japonais pour masquer au besoin. Une bibliothèque ou un meuble bas sur roulettes sépare, tandis que des lampes à plusieurs niveaux guident le passage. Maisons du Monde et La Redoute proposent panneaux amovibles et paravents en bois.

Les cuisines fermées repensées gagnent. Grandes baies vitrées, portes à galandage, matériaux nobles, rangements intégrés et éclairage naturel créent des pièces pratiques et belles, avec un esprit salle à manger. Zara Home et AM.PM multiplient les lignes adaptables. On évite lourdeurs et couleurs trop saturées. La cuisine ouverte devient modulable.

Pourquoi ce retour aux frontières fait tant de bien à chacun ?

Nos vies réclament un cocon, car télétravail et enfants changent le rythme. Fermer quand il faut et ouvrir quand on veut, voilà l’équilibre. La saison 2025 confirme un besoin d’intimité choisie, tandis que la cuisine ouverte garde des atouts dès qu’elle se règle finement. Chaque pièce retrouve sa fonction, sans renoncer à la lumière, aux échanges et au plaisir simple d’un intérieur apaisé.

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