Pendant 12 ans, il a cherché en vain ses 737 millions d’euros dans une décharge. Grâce à une série à venir, il obtient maintenant une seconde chance

Quand une quête personnelle devient spectacle mondial, la frontière entre rêve et réalité se brouille pour de bon

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L’histoire de cet ingénieur intrigue autant qu’elle fascine. Ce Gallois voit aujourd’hui son destin relancé par un projet télévisé inattendu. Après plus d’une décennie marquée par les refus et les espoirs déçus, une nouvelle opportunité s’ouvre devant lui. Le public s’apprête désormais à découvrir une quête hors du commun, entamée dans les profondeurs d’une décharge.

Douze ans face à une décharge et aux refus de justice

En 2013, selon jeuxvideo.com, l’ingénieur gallois James Howells perd un objet d’une importance capitale. Par inadvertance, il se retrouve dans la décharge municipale de Newport. Depuis, sa vie est tournée vers une seule obsession : récupérer ce qu’il a perdu et qui pourrait transformer son avenir.

Ses démarches se heurtent pourtant à une administration inflexible. La Haute Cour britannique a jugé ses requêtes « sans perspective réaliste de succès ». Même en se représentant seul devant la Cour d’appel, armé d’arguments renforcés par l’intelligence artificielle, il n’a pas obtenu de feu vert.

Face à ces blocages, Howells envisage un ultime recours devant la Cour européenne des droits de l’homme. Il va jusqu’à proposer le rachat du terrain, promis à la fermeture en 2026. Son objectif reste intact, malgré chaque obstacle judiciaire.

Une docu-série internationale qui relance l’attention publique

Après des années de combat, une ouverture inattendue surgit : une société américaine, LEBUL, obtient les droits exclusifs de son histoire. Elle lance un projet ambitieux de docu-série, combinant documentaire, fiction et images de synthèse. L’œuvre promet de transformer une quête personnelle en véritable fresque mondiale.

Howells y voit l’occasion de convaincre un public plus large. Selon lui, le regard des spectateurs pourrait légitimer son projet et montrer qu’il ne s’agit pas d’un rêve impossible. Il espère rallier soutien et crédibilité grâce à cette exposition médiatique.

La production attire déjà l’intérêt de sponsors internationaux, de figures de l’écosystème crypto et de grandes plateformes de streaming. Après avoir refusé près de 200 propositions, Howells accepte enfin de céder ses droits. Le tournage doit débuter cet été, pour une sortie prévue fin 2025.

Matériel fragile, paris techniques et retour à la décharge

Les spécialistes soulignent les difficultés techniques d’un tel projet. Un disque dur enterré depuis plus de dix ans dans une décharge a subi humidité, pression et érosion. Le risque de détérioration irréversible demeure considérable, même avec les meilleures technologies de récupération.

Pourtant, Howells ne recule pas. Il imagine un plan précis : fouilles mécanisées, capteurs, robots, analyses aériennes. Tout doit permettre de réduire les risques et de cibler la zone exacte avant d’entamer l’excavation. Il promet un processus rigoureux, respectueux de l’environnement et supervisé par des experts.

Son quotidien reste dédié à cette mission, qu’il décrit comme un travail à plein temps. Il mise désormais sur la force du récit télévisuel pour accélérer décisions et financements. Mais malgré son énergie, l’enjeu dépendra toujours d’accords institutionnels difficiles à obtenir.

Ce qui pourrait vraiment changer d’ici la sortie annoncée

Le projet télévisé ne garantit ni succès technique ni victoire judiciaire. Cependant, il offre à James Howells une visibilité mondiale et un soutien nouveau. Si la série attire partenaires et financements, elle pourrait l’aider à franchir les barrières administratives. La décharge de Newport deviendrait alors plus qu’un décor : elle redeviendrait le cœur d’une quête aux enjeux colossaux.

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