Le départ approche et l’élan est réel. Trois futures infirmières partent s’aguerrir, apprendre et aider. Elles avancent avec humilité, prêtes à observer, à soigner et à s’adapter. Au cœur du voyage, un apprentissage exigeant sur les types de plaies. Elles gardent l’esprit ouvert, l’envie d’être utiles, et la promesse d’un retour plus fort. Elles savent que chaque pas comptera, là-bas comme ici.
Ce que ce stage promet sur les types de plaies
Selon midilibre.fr, Tamara Saïfi, Emma Chabi et Farrah Dekkar-Martinez étudient en 3e année à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers d’Alès. Dans un mois, cap sur l’Asie du Sud-Est, à 10 000 km. Cinq semaines d’immersion dans un hôpital polyvalent de Phnom Penh, orienté pédiatrie, avec un quotidien au contact des patients.
Au programme, des prises de sang, des pansements, une écoute attentive et une présence constante. Les normes ne seront pas les mêmes qu’en France, et les moyens seront parfois limités. L’adaptation comptera. Les protocoles changeront, les repères aussi, et chaque soin deviendra une occasion concrète de progresser.
Les équipes locales partageront des techniques parfois dites « ancestrales », mais éprouvées. Les patients exprimeront différemment la douleur. Les étudiantes mesureront ces écarts et garderont le cap : comprendre, agir et documenter. Ce terrain fera naître un regard neuf sur les types de plaies, la cicatrisation et la sécurité des gestes.
Solidarité, financements et matériel autour des types de plaies
Elles n’ont rien laissé au hasard. L’équipe a préparé un dossier de presse de douze pages. Tous ont vendu crêpes et boissons à l’école pour financer les visas. Le budget reste élevé : 1 145 € par personne pour l’hébergement, les repas, le linge, les transports. Le vol n’est pas compris : 850 €.
L’élan solidaire suit. Une valise supplémentaire partira, remplie de sets à pansements et de matériel destiné à l’hôpital, via l’Association Missions Stages. Un partenariat avec un orphelinat permet aussi d’apporter des vêtements et des jouets. Chaque geste compte; même un petit don rend l’aide concrète.
Cet engagement nourrit le sens du stage. La pratique gagne en réalisme, la logistique s’éclaire, l’éthique aussi. Donner, recevoir, rendre : une dynamique simple qui renforce les pratiques de soin et l’attention portée aux types de plaies. Les étudiantes avancent, structurées, et partagent leurs objectifs avec franchise et transparence.
Préparations sanitaires, départ et trajectoires professionnelles
Le départ est prévu le 14 septembre. Les vaccins contre l’hépatite A et la typhoïde sont faits; un traitement antipaludéen les accompagnera juste avant le voyage. Cette préparation rassure. Elle cadre un terrain exigeant, où l’hygiène, la prévention et la rigueur protègent les soignantes autant que les patients rencontrés.
Sur place, les étudiantes soigneront avec des moyens parfois restreints. Elles adapteront leurs gestes, vérifieront chaque pansement, évalueront la douleur et documenteront les progrès. Ce regard précis aidera plus tard, en France, à mieux comprendre l’impact des contextes.
Farrah Dekkar-Martinez et Emma Chabi visent la médecine humanitaire. Tamara Saïfi souhaite devenir sage-femme après l’école. Ce stage affine leurs choix. Il forge une expérience durable. Elle naît au contact de réalités de soins et d’une variété de types de plaies rarement observée pendant les études.
Apprentissage, éthique et soin : une expérience formatrice et durable
Ce projet dépasse le simple stage. Il relie le savoir, l’action et la solidarité, sans rien enlever à l’exigence. Les gestes seront ajustés, les regards élargis, les priorités clarifiées. Les étudiantes reviendront plus utiles, plus attentives, plus fortes. Leur pratique intégrera mieux la diversité des types de plaies rencontrées, et elle inspirera d’autres engagements concrets. Cette étape posera des bases solides pour leur avenir.