Sous la promesse d’économies rapides, des foyers tombent dans une arnaque aux panneaux photovoltaïques. Un vendeur presse, un devis devient un engagement, et la signature part trop vite. Les mensualités arrivent, les promesses s’effritent, et les recours s’imposent. Chacun croit alléger sa facture, pourtant un crédit lourd s’installe, avec des clauses peu expliquées. La vigilance, elle, se joue dès la première visite.
Signaux clairs d’une arnaque aux panneaux photovoltaïques dans le démarchage
Tout commence par un appel, suivi d’une visite au discours huilé. Le commercial présente un devis prétendument sans conséquence, pourtant il engage déjà. Il promet un rachat d’électricité par EDF couvrant les échéances. Il insiste sur l’urgence, car tout devrait, dit-il, être posé avant l’été.
Le rythme s’emballe avec d’autres papiers à parapher quelques jours plus tard. Entre examens, travail de nuit et fatigue, le couple suit la cadence imposée. Le vendeur promet une commission au traitement privilégié, donc il rassure. Il banalise le crédit, et la signature paraît logique malgré des doutes.
Le calendrier s’accélère sans explications claires ni simulations. On impose le nombre de panneaux et une pose express, presque inévitable. La promesse d’autofinancement tient lieu d’argument central, alors les réserves s’effacent. Le terrain est prêt pour une arnaque aux panneaux photovoltaïques, avec des décisions précipitées.
Un montage agressif, du devis à la pose express
Le 27 juin, les poseurs arrivent, et la pression grimpe. Les documents s’empilent avec des anomalies : pages présignées, dates antidatées, nom erroné. L’autorisation préalable de la mairie manque, malgré l’obligation légale. La mise en service continue pourtant comme si tout était conforme, et la méfiance s’installe.
À la mi-juillet, un échéancier d’un autre financeur tombe. Le prix dépasse les repères du marché. Une installation moyenne, pour six à huit panneaux, vaut entre 6 500 et 9 000 euros. Le démarchage prélève sa commission, et l’arnaque aux panneaux photovoltaïques gagne du terrain.
Neuf panneaux imposés font basculer la puissance au-delà de 3 000 kilowatt-crête. Les propriétaires deviennent “producteurs” et doivent ouvrir une microentreprise pour la TVA. Ici, le propriétaire en possédait déjà une, donc la contrainte s’ajoute. Huit panneaux auraient évité ce seuil, pourtant on refuse cette option.
Coût réel, chiffres et recours après une arnaque aux panneaux photovoltaïques
La production promise rapporte, au mieux, 936 euros par an, alors que le crédit dépasse 3 000 euros par an. Le budget cède sous l’écart, donc l’impasse surgit. La phrase claque : “On se retrouve avec 42 000 euros de crédit”, frais d’avocat compris, sans horizon clair.
À Perpignan, l’UFC-Que Choisir recense une vingtaine de dossiers sur mai-juin 2025. Le préjudice total atteint 200 000 euros. Yveline Albaladejo et Jean-Michel Gaultier soulignent l’appui humain et juridique. Lionel Hechard suit la collecte des pièces et la qualification des irrégularités.
Les conseillers relèvent nullités et incohérences, puis une avocate assigne l’entreprise et le financeur. L’objectif vise l’annulation du contrat d’installation et du crédit lié, avec restitution. Le parcours dure un an au moins, mais il inverse l’issue si l’arnaque aux panneaux photovoltaïques est documentée.
Conseils essentiels pour éviter pièges, pressions et crédits toxiques
Comparer plusieurs offres, vérifier l’accord de mairie, et exiger une simulation écrite protègent vraiment. Un devis n’engage que s’il est explicite, donc aucune signature à chaud. Garder mails et contrats, solliciter l’UFC-Que Choisir, et appeler un juriste sécurisent chaque étape. Face à une arnaque aux panneaux photovoltaïques, la méthode et les preuves ramènent du levier, même après une pose expresse.