Natacha Polony : son mari, influent expert dans son domaine, est attaqué par un grand groupe français

Une affaire d’opinions tranchées, d’images bousculées et d’équilibres fragiles sous les projecteurs médiatiques de premier plan

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Le nom fait réagir, le débat s’installe aussitôt. Autour de Natacha Polony, figure familière des studios, la pression monte. Un proche se retrouve visé par un grand groupe. L’enjeu dépasse le simple échange d’opinions, puisqu’il touche la liberté d’expression, l’éthique éditoriale et la réputation d’un couple médiatique. Les premières lignes d’une bataille s’écrivent, sans livrer encore tous leurs ressorts.

Auprès de Natacha Polony, un couple au cœur du débat

Ancienne directrice de la rédaction de Marianne, Natacha Polony reste une voix sur France Inter depuis des années. Selon purepeople.com, elle a quitté BFMTV et s’apprête à rejoindre LCI à la rentrée. Son mari, Périco Légasse, poursuit ses chroniques à Marianne. Il intervient sur RMC et RMC Story, dans Estelle Midi, quotidiennement.

Ce tumulte ne naît pas d’une prise de parole télévisée, malgré l’écho de l’émission d’Estelle Denis. Il découle déjà d’un papier publié en mars 2024 dans Marianne. Son titre affiche : « Le camembert Président, ce fromage d’infamie qui salit la Normandie ». Légasse y éreinte un produit phare du groupe industriel Lactalis.

Le critique parle d’un « plâtre industriel » et cible le procédé fortement. Il accuse un lait issu de vaches confinées. Le bétail serait nourri au maïs fermenté par ensilage sous plastique, enrichi au tourteau de soja brésilien déforestateur. La charge est frontale, l’impact symbolique, la Normandie servant d’étendard, sujet souvent discuté.

Quand Natacha Polony voit son foyer rattrapé par une polémique

Selon L’Informé, Lactalis a riposté en mai 2024. Le groupe a poursuivi CMI France, éditeur de Marianne, ainsi que Périco Légasse. Il réclame 45.000 euros, solidairement, et le retrait définitif du papier incriminé. La procédure cible un ton jugé dénigrant, au-delà du simple terrain de la critique éditoriale classique permise.

Le texte vise aussi Emmanuel Besnier, PDG de Lactalis. Légasse conclut par une phrase choc, très commentée. « Libre à Emmanuel Besnier de produire sa merde pasteurisée, mais qu’il ne salisse pas la Normandie ». Cette saillie, associée au « plâtre industriel », cristallise l’offense selon la plainte déposée par le groupe en justice.

Dans ce contexte, Natacha Polony s’expose indirectement à l’onde de choc. Le couple médiatique, déjà très visible, doit arbitrer entre liberté de ton et responsabilité publique. Le débat gagne plateaux, rédactions et réseaux. Les juges trancheront une frontière mobile entre satire, critique gustative et dénigrement d’entreprise.

Un conflit judiciaire qui cible des mots et leurs effets

Un précédent éclaire l’affaire. En 2015, la justice a condamné Périco Légasse pour dénigrement, après des propos tenus en 2013 sur France Culture. « Il vaut mieux manger deux fois du camembert au lait cru fermier par semaine que cinq fois du Président en s’empoisonnant ». Ce rappel contextualise la plainte actuelle.

Aujourd’hui, CMI France n’a pas répondu aux sollicitations de L’Informé. Le journaliste et Lactalis n’ont, eux aussi, souhaité faire aucun commentaire. Le rapport de force reste juridique. Le papier, devenu pièce litigieuse, concentre image, conformité, sécurité alimentaire et communication de crise, dans un climat très polarisé et tendu, persistant. Durable.

Sur le plan privé, Natacha Polony et Périco Légasse se sont mariés en 2007. Le foyer s’est agrandi la même année, puis en 2011 et 2013. Ces repères biographiques, souvent rappelés, cadrent l’histoire d’un couple exposé. Éditorial, vie familiale et tempêtes médiatiques se croisent sans relâche, sous haute tension, durablement.

Ce feuilleton judiciaire interroge le ton et la responsabilité

Reste une question simple : où s’arrête la critique et où commence le tort causé ? La procédure engagée par Lactalis fixera un signal pour la presse et pour les marques. Autour de Natacha Polony, l’équilibre entre liberté de plume et devoir de précision s’ajuste, alors que l’espace public cherche des lignes claires. Le couple avance, tandis que la justice trace un cadre lisible.

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