Sous le feu des critiques, Pierre Moscovici répond sans détour. Il rejette tout procès d’intention et promet une ligne claire : compétence, engagement et impartialité. Il défend sa gouvernance face à des accusations publiques et clivantes. Il rappelle que la Cour des comptes n’a qu’un cap : servir l’intérêt général, sans calcul partisan ni passe-droit. Ces tensions ont été exposées ces dernières semaines.
Ce que dit Pierre Moscovici sur sa gouvernance
Selon liberation.fr, le premier président martèle un point simple : il ne tient pas compte d’affiliations passées. Selon lui, seules priment les compétences, l’engagement et les capacités managériales. Il qualifie de mensonges les attaques visant sa gestion, car elles nuisent à l’institution. Il parle d’une faute grave et d’une irresponsabilité majeure qui brouillent la mission publique.
Des magistrats ont dénoncé des décisions arbitraires et une gouvernance très politique. Il rejette ces mots, puis rappelle des critères clairs pour les nominations. Il insiste sur un examen rigoureux des profils et une procédure encadrée. Il affirme que les choix suivent des règles, donc ils s’appuient sur des faits vérifiables.
Pour replacer le débat, Pierre Moscovici souligne l’exigence d’indépendance. Il lie cette exigence à la crédibilité de la Cour. Il assure que la maison reste au-dessus des clivages. Il défend une culture de contrôle stricte, car la confiance des citoyens exige clarté et constance.
Les critiques visant Pierre Moscovici et leurs motifs
En juillet, des témoignages anonymes ont décrit un climat d’injustice et de maltraitance. Le Monde a relayé ces alertes, alors le débat a enflé. Les tensions portent sur le maintien en activité de magistrats de 67 ou 68 ans. Jusqu’en 2023, ces reports de départ étaient presque toujours acceptés, ce qui nourrissait des attentes.
Lorsque certaines demandes ont été refusées, la contestation a pris de l’ampleur. Des voix ont parlé de rupture de pratiques, ce qui a surpris. Pierre Moscovici réfute l’idée d’un virage politique. Il explique que chaque cas suit une grille et que la règle s’applique, car elle protège l’équité.
Le débat a aussi pris une tournure symbolique. Des mots forts ont circulé, comme « temple du wokisme ». On a évoqué une charte de la diversité qui fausserait la composition. Le président juge ces affirmations ineptes et rappelle la sobriété attendue dans le service public.
Nuances, recrutements sensibles et rappel du calendrier
Un nom a cristallisé des critiques : Najat Vallaud-Belkacem. Son arrivée comme conseiller maître a été commentée, car elle est ex-ministre socialiste. Le président assure un recrutement objectif, avec un processus encadré. Il rappelle que les mêmes exigences valent pour tous, et que chaque décision se motive par écrit.
Il rappelle aussi son propre cadre de fonction. Il a été nommé en 2020, puis son mandat court jusqu’à septembre 2026. Ce rappel situe la séquence dans le temps. Il insiste sur la neutralité de la fonction, car la continuité des audits exige une base stable.
Dans ce contexte, Pierre Moscovici revendique impartialité et indépendance. Il parle d’une ligne ferme mais équitable. Il appelle à dépasser les procès d’intention qui brouillent le travail. Il vise ainsi un climat apaisé, avec des décisions motivées et des procédures vérifiables. Il rappelle les exigences de collégialité.
Ce que cette passe d’armes révèle de l’institution
La controverse agit comme un test de solidité. Au-delà des mots, Pierre Moscovici parie sur des procédures claires et un dialogue exigeant. Il mise sur des critères lisibles, car la confiance publique en dépend. Le débat restera vif, mais l’institution peut y gagner en transparence, si chacun respecte les règles et les faits. Reste un enjeu de mesure dans le débat public.