Son récit frappe droit au cœur et ne cherche pas l’effet. Maryse Burgot, figure familière de France Télévisions, lève un voile qu’elle garde d’ordinaire fermé. Elle évoque son divorce, la sidération, puis l’élan. Elle parle sans détour, avec une pudeur tenace. Elle raconte une vie de terrain, des choix assumés, des chocs encaissés. Elle dit aussi l’après, cette liberté construite pas à pas.
Une vie de terrain qui bouscule, au cœur de France Télévisions
Son visage et sa voix ont accompagné guerres et crises, raconte purepeople.com. Elle a couvert le Kosovo, l’Irak, la Syrie, l’Afghanistan, puis le Proche-Orient, car le terrain l’appelle. Elle a travaillé depuis Londres et Washington, au sein de France Télévisions, où chaque mission impose méthode, sang-froid et empathie.
Son parcours nourrit un livre franc, Loin de chez moi : Grand reporter et fille de paysans. Paru en 2024 aux éditions Fayard, l’ouvrage mêle récit personnel et coulisses du métier. Elle y pose des mots simples, car la clarté sert la mémoire autant que la vérité.
Réservée sur sa vie privée, elle accepte ponctuellement d’en parler. À 61 ans, elle s’ouvre au micro du podcast Quincanailles. Face à Marie-Pierre Benitah, elle raconte l’intime avec prudence, mais ne se cache plus. Elle choisit l’exactitude, sans emphase, pour poser des repères justes.
Quand la vie intime rompt le fil, même chez France Télévisions
Le divorce intervient après des années d’amour. Elle dit la cassure, puis rappelle le bonheur d’avant. « J’étais mariée, et très bien comme ça », confie-t-elle. Derrière le visage familier de France Télévisions, l’histoire vacille, et la phrase tombe, nette : « Ce n’était pas mon choix. »
Elle précise ne pas avoir voulu cette trajectoire. La décision s’impose, et pourtant son goût de la vie prend le relai. Elle avance, car rester immobile ne l’aide pas. Elle refuse le récit dramatique, choisit l’énergie, admet les jours bas, puis sanctuarise les jours hauts.
L’ex-mari tranche, elle encaisse, puis rebâtit. Elle ne romantise pas la rupture, car l’épreuve mord. Mais elle ajuste son regard, gagne en nuance, apprend une souplesse. Elle agrandit son quotidien, sans renier le passé. Elle tient son cap avec tact et une franchise apaisée.
Liberté reconquise, conseils francs et regards lucides
Elle « invente une autre manière de vivre ». Elle prône l’autonomie, conseille aux femmes de son âge de tenter des aventures. Elle assume un rythme libre, parfois rude. Dans cet équilibre mouvant, la journaliste garde l’allant, car l’indépendance se cultive chaque jour, loin des agendas imprenables de France Télévisions.
Elle ne cherche pas « un homme qui a de l’argent ». Elle le dit calmement, car elle travaille, et se suffit. Elle refuse les listes de critères qui étouffent. Elle ne « fait pas de collection », précise-t-elle, puis admet que tout n’est pas rose. La sincérité tient la ligne.
Mère de deux garçons, Angelo et Noé, elle relativise désormais. Elle finit par voir un cadeau là où se logeait la douleur. « Tout ce que je vis aujourd’hui, je ne l’aurais pas vécu », résume-t-elle. À ses amies en plein séisme, elle glisse une promesse simple : « Ça ira. »
Pourquoi cette épreuve devient une force au quotidien
Elle avance avec une boussole claire : tenir droite, rester utile, parler vrai. Sa voix, forgée par le terrain, porte autrement désormais. Elle dit la perte, puis l’élan, car la vie insiste. Dans ce mouvement, France Télévisions demeure l’espace professionnel où son regard s’aiguise, tandis que sa liberté intime trouve, enfin, sa juste place.