Sur le tarmac, un voyageur refuse de céder quand sa valise se voit retoquée. Sa détermination surprend le personnel et déclenche une ovation. Pour éviter des frais jugés abusifs, il choisit une voie radicale tout en respectant la règle. Son bagage devient le centre d’une scène virale qui interroge les politiques cabine. Le geste, filmé, soulève autant de sourires que de questions.
Quand le bagage cabine dépasse le gabarit autorisé
Selon mariefrance.fr, Daniel Gálvez s’apprête à embarquer sur un vol Ryanair entre Palma de Majorque et Malaga. Au contrôle de porte, le personnel estime que sa valise dépasse les dimensions autorisées. L’homme, surpris, rappelle qu’à l’aller, sur le même trajet, personne n’avait signalé le moindre écart. La décision reste pourtant ferme ce jour-là.
Refusant de payer 70 €, il opte pour une solution extrême. Sous les yeux du personnel, il arrache les roulettes, pendant une bonne dizaine de minutes. Les passagers applaudissent, amusés et soulagés. Sans roulettes, son bagage passe enfin le gabarit et rejoint la cabine, malgré une mobilité sacrifiée. Le pari, risqué, réussit.
Le contrôle s’achève sans autre incident. Le personnel constate la hauteur, accepte la valise, et invite Gálvez à embarquer. Le geste ne viole aucune mesure de sécurité. Il révèle pourtant un point de friction courant entre voyageurs et compagnies : le gabarit appliqué au millimètre près dans les aéroports.
Un coup d’éclat qui fait le tour du web
La scène, filmée et postée en mai 2024 sur X, dépasse les cinq millions de vues. Les images circulent dans toute l’Europe, puis ailleurs, en quelques jours. Elles montrent un passager calme, têtu, et des règles appliquées sans nuance apparente. L’épisode devient un symbole des tensions autour des valises cabine aujourd’hui.
Le tabloïd britannique The Sun retrouve le voyageur et recueille son récit. Il affirme avoir gardé cette valise trois ou quatre ans, achetée entre trente et quarante euros. « Enregistrer ma valise m’aurait coûté plus cher que le vol », dit-il. Le supplément bagage réclamé s’élevait à 70 € ce jour-là, selon la compagnie.
À l’aller, personne n’avait objecté sur ce même itinéraire. Cette différence d’appréciation nourrit l’incompréhension, puis la colère, chez de nombreux passagers. Les réactions en ligne allièrent humour et agacement. Beaucoup saluent l’audace, d’autres craignent l’escalade. Tous pointent la même idée : les règles semblent flotter selon l’aéroport et l’agent de contrôle.
Règles, mesures et coûts du bagage chez Ryanair
Selon l’IATA, les dimensions moyennes tolérées pour un article en cabine atteignent 56 × 45 × 25 cm, poignées et roulettes comprises. Le poids maximal conseillé grimpe à 10 kg. Cette référence sert d’appui, sans s’imposer à chaque compagnie. Les transporteurs fixent leurs propres seuils, souvent plus stricts, pour accélérer l’embarquement et limiter les retards aux portes.
Chez Ryanair, la politique a longtemps distingué un petit sac en cabine, limité à 40 × 20 × 25 cm. Le site précisait que l’on pouvait emporter à bord un bagage unique de ce format, sans frais. Au-delà, il fallait payer, ou placer la valise en soute, selon la disponibilité et l’affluence du jour même.
En 2025, la compagnie ajuste ses seuils : l’objet personnel doit désormais mesurer 40 × 30 × 20 cm. Le format cabine principal passe à 55 × 40 × 20 cm. Les voyageurs doivent vérifier la page dédiée avant chaque départ. Une simple roulette en plus peut faire basculer la mesure et déclencher des frais, au comptoir ou à la porte.
Le dernier conseil pour voyager léger sans mauvaises surprises
Avant de partir, pesez, mesurez, et lisez les conditions à jour. Comparez le format affiché sur votre billet et celui du site de la compagnie. Anticipez un contrôle strict à la porte, même après un aller sans remarque. En cas de doute, adaptez votre bagage plutôt que votre budget : vous gagnerez du temps et des nerfs. Surtout aux heures chargées.