L’Espagne et le Portugal sauvent l’Europe, l’Allemagne et l’Italie l’alourdissent, la France résiste : le bilan de la croissance européenne sous l’ère Trump

Un destin européen redéfini par les tensions commerciales et ses enjeux à venir

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La croissance européenne fascine par ses contrastes, alors que plusieurs pays se démarquent tandis que d’autres peinent à suivre le rythme. Les dynamiques économiques dessinent un paysage inattendu où le souffle d’un renouveau se mêle aux défis persistants. Le parcours récent de la croissance européenne attire tous les regards et invite à observer, entre surprises et résistances, les enjeux qui transforment la scène continentale.

Comment l’Espagne et le Portugal portent la croissance européenne du continent

Selon bfmtv.com, sur la Péninsule ibérique, l’Espagne se distingue avec 0,7 % de croissance trimestrielle, soit 2,8 % en rythme annualisé. Elle capitalise sur des investissements dynamiques, en hausse de 2,1 %, et sur une consommation domestique stimulée de 0,8 %. Ce trio de facteurs dessine une reprise solide et inattendue, après un gain antérieur de 0,6 %.

Le Portugal suit de près son voisin avec 0,6 % de croissance au trimestre. L’essor des exportations de biens et services soutient cette progression. Par ailleurs, la consommation des ménages connaît un nouveau souffle, renforçant la stabilité économique. Ainsi, le pays affiche un visage dynamique et participatif au sein de l’Union.

Ensemble, l’Espagne et le Portugal assument le rôle de sauveurs du vieux continent. Leur performance contraste nettement avec celle des économies plus exposées aux droits américains. Néanmoins, cette solidarité ibérique offre un appui crucial aux dynamiques globales, illustrant l’importance de soutenir la croissance européenne face à l’incertitude.

Pourquoi la France apporte un souffle à la croissance européenne face aux tarifs

La France a atteint 0,3 % de croissance au deuxième trimestre, dépassant les prévisions. Les entreprises ont résisté aux tensions, selon Éric Lombard, ministre de l’Économie. Le chiffre met en lumière une résilience inespérée pour l’hexagone. Ce résultat souligne la ténacité du marché intérieur.

La hausse des droits à 15 % entrera en vigueur le 7 août, ce qui alourdit le coût des échanges. Certains secteurs, notamment les alcools et la pharmacie, pourraient ressentir un ralentissement en fin d’année. Cette échéance crée une atmosphère d’incertitude, plus encore pour les acteurs exportateurs. Les entreprises scrutent chaque évolution tarifaire.

Cette performance contribue à consolider la croissance européenne, en envoyant un signal positif. Toutefois, la vigilance reste de mise alors que les tensions commerciales persistent. Les acteurs publics et privés doivent anticiper les impacts pour préserver la stabilité, confirmant que la France occupe un rôle clé au cœur de la zone euro.

Pourquoi l’Allemagne et l’Italie subissent des reculs distincts et inattendus

L’Irlande constitue un cas à part, avec un recul de 1 % au deuxième trimestre après un bond de 7,4 % au premier. Ce chiffre reflète surtout des stratégies fiscales de multinationales. En Allemagne, le PIB se contracte de 0,1 % en raison d’un fléchissement des investissements, malgré un rebond de la consommation.

L’Italie aussi accuse une baisse de 0,1 % par rapport au trimestre précédent. ISTAT attribue ce recul à un ralentissement de la valeur ajoutée dans l’agriculture, la sylviculture et la pêche, ainsi que dans l’industrie. Le secteur des services reste stable, mais il ne compense pas entièrement la perte d’activité.

Les exportations nettes pénalisent l’Italie, influant négativement sur la croissance européenne. En 2023, elle vend pour 67,3 milliards d’euros aux États-Unis, générant un excédent de plus de 25 milliards. Les boissons représentent 39 % de ces échanges, les véhicules 30,7 % et les produits pharmaceutiques également 30,7 %. Cette dépendance met le made in Italia en péril.

Une Europe en équilibre sous tension et incertitude majeure

La confrontation des performances met en relief une Europe fragmentée, où l’Espagne et le Portugal soutiennent tandis que l’Allemagne et l’Italie ploient. La France se positionne en arbitrage, grâce à sa capacité de résistance. Cependant, l’incertitude persiste avec de prochaines hausses tarifaires susceptibles de rebattre les cartes. L’économie du continent reste dépendante de choix politiques et commerciaux pour dessiner son avenir.

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