Les pensions de retraite et les salaires changent en septembre : un nouveau prélèvement est instauré

Septembre annonce une modification visible sur les revenus avec un impact immédiat sur le prélèvement

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Un changement discret, mais loin d’être anodin, s’annonce pour les bulletins et les pensions. Dès septembre, une nouvelle ligne viendra modifier l’équilibre affiché. Salariés et retraités sont concernés par cette évolution qui touche directement le prélèvement appliqué chaque mois. Une simple lecture suffira à constater la différence, mais comprendre son origine devient essentiel pour éviter toute conséquence inattendue sur le budget.

Pourquoi le prélèvement change dès septembre

La Direction générale des finances publiques recalcule le taux après la déclaration. Le nouveau taux s’applique à partir de septembre, car il est fondé sur les revenus 2024 déclarés au printemps 2025. Une ligne évolue donc sur la paie et sur les pensions. L’information part de la DGFIP, puis elle arrive aux employeurs et aux caisses de retraite.

Quarante millions de contribuables ont bouclé la campagne, affirme journaldunet.com. Parmi eux, 13,2 millions ont été remboursés, avec 1 017 euros en moyenne. En parallèle, 13,1 millions ont dû payer, pour 1 901 euros en moyenne. La régularisation est donc passée, cependant la mise à jour du taux continue, car elle suit un calendrier propre.

Le prélèvement à la source est un pourcentage déduit chaque mois. Ainsi, un salaire net de 1 940 euros supporte un taux de 4,4 %, soit environ 93 euros retenus. Le nouveau taux remonte via la DGFIP, donc l’entreprise ou la caisse l’applique. La mécanique est automatique, tandis que l’affichage change sur les documents mensuels.

Ce qui apparaît sur votre paie et votre pension

Dès le 1er septembre, l’ajustement devient visible. La ligne dédiée affiche un montant différent, car le taux a changé. Le relevé de pension suit la même logique, et la modification se répète chaque mois. Le message de la DGFIP peut arriver par mail ou courrier, puis confirmer la bascule.

Un événement de vie modifie l’équilibre, tandis qu’un revenu baisse. Un départ à la retraite en 2025, ou une perte d’emploi, crée un décalage. De septembre 2025 à août 2026, le taux peut rester trop haut par rapport aux revenus réels. Le prélèvement devient alors supérieur au nécessaire, et l’écart pèse sur la trésorerie.

Le décalage ne disparaît pas seul, car le taux reflète l’année passée. Le système corrige plus tard, mais la régularisation n’aide pas le budget mensuel. Surveiller la fiche de paie, puis le relevé, permet d’agir vite. Contrôler le taux appliqué, et le comparer à la situation actuelle, reste donc indispensable.

Ajuster son prélèvement pour coller à sa situation

La solution est simple : ouvrir l’espace particulier sur impots.gouv.fr, puis cliquer sur « Modifier mon prélèvement à la source ». Il suffit d’indiquer la nouvelle situation, car le menu guide chaque étape. La demande s’enregistre en ligne, tandis que l’accusé s’affiche immédiatement. Une capture de confirmation reste utile.

L’estimation porte sur les revenus et les charges 2025/2026. Quand la baisse calculée dépasse 5 %, l’administration accepte la modulation. Le taux est alors réduit, donc la retenue mensuelle diminue. Le changement se répercute chez l’employeur, puis sur la pension. Vérifier le premier bulletin suivant confirme l’ajustement.

La baisse n’est pas illimitée, car elle s’arrête le 31 décembre 2025. Pour la prolonger dès janvier 2026, la demande doit être refaite avant le 6 décembre 2025. Un rappel calendrier aide, tandis qu’un contrôle trimestriel sécurise le suivi. Éviter l’oubli garantit un flux stable, et protège le budget familial.

Préserver son pouvoir d’achat grâce à des réflexes simples

La mise à jour de septembre découle d’une règle claire, donc aucun hasard. Lire les messages de la DGFIP, puis contrôler la ligne dédiée, évite la confusion. En cas de baisse de revenus, demander vite la modulation allège la retenue. Le prélèvement reste alors aligné, et la trésorerie respire sans attendre.

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