Dès leur arrivée en France, les clandestins suscitent de vives interrogations par les premiers choix qu’ils posent. Selon Amine Elbahi, leurs démarches initiales se concentreraient sur deux actions précises qui nourrissent un débat national sensible. Cette affirmation, partagée dans les médias, éclaire une réalité complexe et soulève des discussions passionnées sur les enjeux d’immigration et de politiques publiques.
À leur arrivée, les clandestins privilégient l’AME pour se soigner
Invité sur CNEWS, le juriste Amine Elbahi assure que la toute première démarche des immigrés clandestins dès leur arrivée en France est de souscrire à l’Aide médicale d’État (AME), afin de bénéficier immédiatement de soins gratuits.
Selon cnews.fr, ce choix n’a rien d’un hasard : dès leur arrivée sur le sol français, ces sans-papiers sont orientés par des avocats spécialisés en droit des étrangers ainsi que par des associations pro-migrants vers l’AME. Ce dispositif permet aux personnes sans titre de séjour de bénéficier d’un accès gratuit aux soins médicaux en France.
L’AME, financée par l’État, voit ses dépenses augmenter fortement sous l’effet de l’immigration illégale. En 2024, près de 465 000 étrangers en situation irrégulière en bénéficiaient, pour un coût dépassant 1,3 milliard d’euros. Régulièrement qualifié de « trop généreux », ce programme est au cœur des débats sur les politiques migratoires.
Les enfants de clandestins inscrits dès l’arrivée à l’école
Dans la foulée, le juriste souligne que ces clandestins inscrivent aussi leurs enfants à l’école dès leur arrivée sur le territoire français, profitant du droit à l’éducation gratuit et ouvert à tous, sans condition de statut.
En France, la scolarisation des enfants est obligatoire et garantie par la loi pour tous, sans distinction de statut migratoire. Des collectifs tels que le Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) veillent justement, partout en France, à ce que les enfants sans papiers soient admis à l’école et soutiennent leurs familles face au risque d’expulsion.
Lorsque ces enfants n’ont pas de logement, certains enseignants les feraient dormir la nuit dans des salles de classe. Amine Elbahi précise qu’il s’agirait même d’enseignants d’« extrême gauche ». Tout cela se passerait à l’insu des directeurs d’école, selon le juriste. Une situation qu’il juge d’autant plus alarmante qu’elle échappe à tout contrôle officiel.
Vers une régularisation facilitée par ces démarches initiales
Selon Amine Elbahi, l’objectif recherché derrière ces démarches est de créer, à terme, une voie de régularisation exceptionnelle pour ces clandestins entrés illégalement en France. Effectivement, en scolarisant leurs enfants et en bénéficiant des soins, ces familles sans papiers s’installent durablement. Elles deviennent de fait plus difficiles à expulser au fil du temps.
Il regrette qu’on leur ouvre d’emblée tous les droits possibles grâce à la bienveillance d’associations subventionnées, sans jamais leur inculquer en retour leurs premiers devoirs en France. Ce déséquilibre, selon lui, nuit à l’intégration de ces migrants.
Plus largement, le juriste y voit la conséquence d’une immigration clandestine incontrôlée qui met à mal les services publics. Il rappelle que l’Éducation nationale constitue le premier poste de dépense de l’État, suivi de près par la santé. Ces deux secteurs seraient fortement sollicités par cette population sans-papiers.
La question des sans-papiers continue de diviser l’opinion publique
Ses déclarations illustrent la crispation croissante autour de l’immigration clandestine en France. Le sort des clandestins divise l’opinion : certains dénoncent des abus du système d’accueil, tandis que d’autres défendent les droits fondamentaux de chaque individu. Le débat sur la politique migratoire est loin d’être clos, préfigurant de vifs échanges à venir. Le dilemme entre l’accueil humanitaire et le contrôle des frontières continue de polariser les esprits.