Un rappel massif frappe les rayons et nos tasses. Le gouvernement avertit les acheteurs de certaines infusions vendues en grandes surfaces, rappelées pour la présence d’un pesticide interdit. Priorité : ne plus consommer, vérifier les boîtes à domicile et s’informer via les avis officiels. Ce message concerne tous les foyers, afin de limiter tout risque inutile pendant le retrait en cours.
Produits concernés : où, quand et quelles infusions renvoyer
Ces infusions ont été commercialisées en France entre le 28 mai 2024 et le 17 janvier 2025, dans les hypermarchés et supermarchés, les enseignes spécialisées et sur les plateformes de vente en ligne, affirme lesdechargeurs.fr.La marque visée est Clipper, connue pour ses tisanes à la camomille. Vérifiez tout sachet encore présent à domicile.
Parmi les références identifiées figurent « Clip Infusion Camomille rhd 37,5g », « Clip Camomille Mélisse Cannelle 35g (Keep Calm) » et « Clip Infusion Camomille Pêche 30g ». Ces intitulés doivent correspondre exactement à l’emballage d’origine. En cas de doute, sollicitez le service client du magasin avant usage.
La communication officielle rappelle le caractère préventif du dispositif et l’ampleur du retrait. Les boîtes ont circulé via des canaux variés, y compris le commerce en ligne, d’où une vigilance élargie. Conservez vos preuves d’achat, ticket ou facture, afin de faciliter les démarches auprès des enseignes.
Pourquoi ces infusions sont retirées : risques pour la santé
L’oxyde d’éthylène est un composé chimique utilisé comme pesticide et agent antifongique ; son emploi est proscrit dans l’Union européenne. Les études pointent un potentiel cancérogène et une action de perturbateur endocrinien, selon les données disponibles. La protection du public prime, notamment lorsque l’exposition peut s’accumuler dans le temps.
Les autorités précisent que l’ingestion ponctuelle n’est pas jugée alarmante ; le problème survient surtout en cas de consommation régulière, où le risque de certains cancers et de dérèglements hormonaux augmente. Les personnes qui ont bu ces infusions et ressentent des symptômes inhabituels doivent consulter rapidement.
Au-delà de l’urgence, cet épisode souligne la nécessité de contrôles renforcés sur les denrées importées ou transformées. Les chaînes d’approvisionnement exigent une traçabilité rigoureuse, depuis la sélection des matières premières jusqu’au conditionnement. Ce signal renforce l’attention portée aux procédés de désinfection et à la conformité réglementaire.
Rappel jusqu’au 29 mars 2025 : gestes à adopter et suivi
La procédure de rappel s’étendait jusqu’au 29 mars 2025 : ne consommez pas les produits visés, rapportez-les au point de vente et demandez un remboursement intégral, sans frais, sur présentation de la boîte. Conservez l’emballage pour accélérer l’identification et limiter la circulation des lots chez les revendeurs.
Toute personne ayant bu ces infusions et ressentant un malaise doit consulter un professionnel de santé. Un numéro d’information dédié est à disposition : 0472678936. Informez votre entourage, notamment ceux qui achètent en ligne ou stockent des tisanes, afin que chacun vérifie ses placards.
À moyen terme, les autorités nationales et européennes travaillent à des normes plus strictes pour éviter l’introduction de pesticides interdits. Les fabricants et distributeurs doivent durcir audits fournisseurs et tests le long de la chaîne d’approvisionnement. La transparence des rappels, relayée vite, soutient la confiance et responsabilise chaque acteur.
Rester attentif pour protéger sa santé et ses achats
Restez à l’écoute des rappels, contrôlez les étiquettes et retournez les lots suspects : cette discipline prévient des expositions inutiles et protège les foyers. En attendant les correctifs de filière, limitez les produits concernés et privilégiez des boissons sûres. Cette vigilance aide à maintenir la confiance, tout en traitant les infusions rappelées avec sérieux et en partageant l’information utile autour de vous.