Les prix s’apprêtent à surprendre, et ce n’est que le début. Le déstockeur Noz orchestre un rachat massif qui change d’échelle. L’opération vise un stock de prêt-à-porter reconnu et aligne prix cassés, collections récentes et diffusion nationale. Le dispositif s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, avec un écoulement rapide et une promesse claire pour les chasseurs de bons plans.
Pourquoi Noz a raflé le stock Jennyfer à grande échelle
Depuis juin 2023, Jennyfer était en redressement judiciaire. Selon rmc.bfmtv.com, la liquidation est intervenue le 30 avril 2025. Celio et Beaumanoir ont repris une partie seulement, sauvant 33 magasins sur 300. Dans ce contexte, Noz a saisi l’opportunité d’un stock conséquent et a lancé sa mécanique de déstockage éprouvée.
L’enseigne a acquis 1,9 million d’articles lors d’une vente aux enchères. Le lot concerne vêtements, chaussures et accessoires issus majoritairement des collections 2024/2025. La marque emblématique passe ainsi d’un circuit en crise à une filière de revalorisation. Le principe reste simple et rigoureux, avec tri, répartition, puis mise en rayon rapide.
Leader européen du déstockage, l’enseigne s’est déjà illustrée avec d’autres stocks de marques connues, comme Casa, Habitat ou Bayard. La stratégie consiste à donner une seconde vie aux invendus. Elle transforme des contraintes industrielles en opportunités pour le grand public. Le processus est cadré et vise un écoulement fluide en magasins.
Collections, remises et prix qui parlent immédiatement
La mise en vente démarre à partir du 29 septembre, dans tous les magasins de l’enseigne. Le calendrier permet une arrivée rapide en rayon, avec une distribution coordonnée. Les clients trouveront des lots variés selon les points de vente, conformément aux flux logistiques. Le maillage national garantit une visibilité forte dès la première semaine.
La remise affichée atteint -75 % par rapport aux prix d’origine. Noz propose, par exemple, des jeans à 6,5 € au lieu de 25,99 €, et des vestes à 7,5 € au lieu de 29,99 €. Le positionnement reste clair : des prix nets, lisibles, et un écart significatif face au tarif initial. L’argument prix devient le déclencheur d’achat.
Les collections concernent majoritairement 2024/2025. Le lot couvre vêtements, chaussures et accessoires, avec une profondeur qui favorise le réassort. L’offre s’adresse aux amateurs de nouveautés accessibles. Le message est cohérent : produits récents, démarque forte et rotation rapide. Le résultat attendu : une fréquentation élevée au lancement, puis un écoulement soutenu.
Où et comment Noz organise l’écoulement sur tout le territoire
Le réseau Noz compte 346 magasins repartis sur l’ensemble du territoire. Ce maillage facilite la distribution simultanée du stock. La promesse reste identique partout : seconde vie pour les invendus, vitesse d’exécution et clarté des prix. Les opérations sont standardisées pour sécuriser l’expérience en point de vente.
Chaque mois, trois millions de dénicheurs de bonnes affaires répondent présents. L’offre forte attire un public qui cherche le bon rapport qualité-prix. La marque s’appuie sur une clientèle fidèle, adepte du « chasse au trésor ». Le lot Jennyfer ajoute un signal puissant, car l’écart de prix avec l’origine parle de lui-même.
Des critiques existent, certains reprochent à l’enseigne de gagner grâce aux difficultés d’autrui. Le fait est connu, et l’adage revient souvent : le malheur des uns fait le bonheur des autres. La réponse opérationnelle tient au modèle : écouler, revaloriser et rendre l’accès plus abordable. Le mécanisme profite au consommateur final.
Ce qu’il faut retenir avant la ruée en magasins
L’opération porte sur 1,9 million de pièces Jennyfer, issues surtout de 2024/2025, et démarre à partir du 29 septembre, partout. Les remises montent à –75 %, avec des exemples nets : jeans à 6,5 € et vestes à 7,5 €. L’enseigne Noz capitalise sur son réseau dense et vise un écoulement rapide, clair et avantageux.