Un choc, une nuit et des vies fauchées. Le bilan grimpe et la sidération demeure, tandis que les équipes poursuivent une course contre la montre. Derrière les chiffres, des familles attendent un signe, un appel, un retour. Dans cet accident de car, tout paraît soudain fragile. L’attente pèse autant que le silence. Les secours resserrent, chaque heure, leur espoir autour des disparus.
Bilan humain et opérations après l’accident de car
Selon midilibre.fr, les secours confirment un bilan porté à 37 morts, dont trois enfants, après le chavirement du bus. L’engin transportait 52 passagers. Neuf rescapés ont été hospitalisés dans un état stable. Plusieurs sources évoquent 16 disparus, tandis que la protection civile mentionne six personnes introuvables. Cet accident de car bouleverse un pays.
En remontant le véhicule, les plongeurs ont sorti 23 corps, puis trois autres lors de patrouilles fluviales. Un premier corps avait été repêché dès dimanche. Ces chiffres, confirmés par la protection civile et relayés par des médias nationaux, montrent l’ampleur du drame. La difficulté de chaque opération sur l’eau reste manifeste.
Le décompte a progressé en deux temps. 27 corps retrouvés le premier jour, puis 10 le lendemain. Le total atteint 37. Les recherches se poursuivent. L’objectif est de localiser d’éventuels survivants et de récupérer les victimes restantes. Les proches attendent des nouvelles avec une angoisse palpable.
Chronologie des secours et constats sur l’accident de car
Selon la protection civile, le bus est tombé directement dans l’eau sans s’immerger aussitôt. Des passagers ont réussi à sortir en brisant vitres ou trappes, alors que l’obscurité compliquait tout. Dans cet accident de car, la confusion initiale a duré de minutes, ce qui a rendu chaque geste plus risqué.
Les personnes qui ne savaient pas nager ont tenté de gagner la berge. La force du courant les a surprises. Certaines victimes auraient été entraînées loin, ce qui explique repêchages éloignés. Les patrouilles ont étendu le rayon d’action, pour couvrir les zones où l’eau ralentit et piège les corps.
Les équipes aquatiques utilisent treuils, lampes et embarcations, tandis que des agents sécurisent les abords. Les autorités coordonnent les moyens et demandent de ne pas gêner les manœuvres. Les familles, soutenues par des cellules d’écoute, espèrent un appel. Chaque identification confirme un destin et apporte un peu de certitude.
Itinéraire, compagnie et engagement des autorités
L’accident s’est produit sur la Route nationale inter-États n° 2. Cet axe relie Cotonou à Malanville et traverse le pays du sud au nord. Le bus avait quitté Lomé, capitale du Togo, pour rejoindre le Bénin. L’itinéraire, très fréquenté, concentre des trafics de voyageurs, de nuit comme de jour.
Le véhicule appartenait à STM, l’une des compagnies d’autocar de la sous-région. L’entreprise a présenté ses condoléances aux familles, tandis que les agents participent à la logistique. Ce accident de car rappelle la vulnérabilité des trajets interurbains. Les liaisons régionales soutiennent le commerce, les études et les retrouvailles familiales.
Dimanche soir, le ministre de l’Intérieur Alassane Seïdou a affirmé que tous les moyens étaient mobilisés pour retrouver les disparus. Les opérations se poursuivent sur le fleuve, avec équipes réparties par secteurs. Les autorités appellent à la prudence près des berges, afin d’éviter des attroupements qui gênent la progression des secours.
Pour la mémoire des victimes et l’attention des vivants
Le deuil s’étire, tandis que les recherches continuent et que le bilan reste provisoire. Chaque identité retrouvée allège l’attente, sans effacer la douleur. Cette tragédie rappelle la fragilité des trajets de nuit et l’importance d’une coordination rapide. Face à cet accident de car, la solidarité s’organise. Les familles avancent, appuyées par l’écoute, la vérité et la dignité. Jour après jour, l’espoir persiste.