À Paris, la curiosité prend une saveur particulière quand une figure du JT mise sur les assiettes. Derrière un projet discret, Laurent Delahousse affine une vision conviviale : bien manger sans chichis, payer juste et savourer l’instant. Bar à tapas de quartier, service simple le midi, esprit festif le soir. L’endroit promet une parenthèse accessible, chaleureuse et urbaine, autour d’assiettes bien pensées pour environ vingt euros.
Pourquoi Laurent Delahousse s’invite derrière un comptoir parisien
Depuis mars, Laurent Delahousse ne se contente plus du 20H de France 2. Selon gala.fr, le journaliste s’implique dans un projet culinaire ambitieux, pensé pour un quartier vivant. Il célèbre ses 56 ans en gardant la même exigence. Simplicité, précision, accueil soigné, et une addition sans mauvaise surprise pour tous.
Le lieu s’appelle La petite République, dans le 7e, rue Bellechasse. Le journaliste en est copropriétaire et y passe volontiers avec sa compagne, Alice Taglioni. À midi, l’adresse joue la table de quartier, simple et régulière. Le soir, le décor s’anime, vraiment, l’esprit tapas prend le relais, haut de gamme.
Le projet s’est vite imposé comme son QG, à en juger par ses images partagées en ligne. L’esprit reste clair: convivialité, précision, assiettes à partager, facture douce, vraiment. Deux tapas bien choisies et un verre maîtrisé. La soirée tient dans une enveloppe de vingt euros, sans rogner sur la qualité.
Une adresse soignée, esprit quartier le jour, tapas le soir
La salle joue la chaleur sans tape-à-l’œil. Tables en marbre, comptoir long, miroir de plafond, chandelles: tout concourt à un décor feutré. On vient pour l’instant, pas pour la pose. Ici, on revendique un art de recevoir qui évite les effets, mais soigne chaque détail.
En cuisine, la carte suit les saisons et épouse une logique nette: produits bien sourcés, gestes précis, cuissons maîtrisées. Les propositions se partagent, se goûtent, se commentent. La sélection de vins vise l’accord juste, pas la démonstration. On privilégie la buvabilité, le plaisir immédiat, sans chasser l’originalité.
Le service adopte un rythme qui laisse respirer. On choisit des assiettes, on ajuste, on partage. Les tapas circulent, l’attention suit, les tables gardent un tempo. Le midi, on garde la souplesse d’une cantine posée. Le soir, la conversation prend le relais, la musique se tient en retrait.
La note, les plats emblématiques et ce que Laurent Delahousse aime
À table, on pioche. Moules à l’escabèche, cecina et pain grillé (9 €). Patatas bravas à la crème d’aneth et raifort (6 €). Asperges blanches en vinaigrette moutardée à l’estragon (14 €). Artichauts frits (12 €). Signature annoncée, la maison met aussi en avant la fameuse Bomba (12 €).
La Bomba, c’est une croquette de pomme de terre farcie de viande hachée épicée, panée puis frite. Elle arrive croustillante, bien dorée, avec aïoli et sauce brava. L’inspiration vient de Barcelone. Le midi, place au burger au bœuf effiloché, mariné dans le vin douze heures, servi avec frites en julienne.
Côté douceurs, les classiques rassurent. Énorme chou profiterole (8 €), fraises à la verveine et chantilly vanille (12 €), lemon curd (8 €). L’accord vins complète l’expérience sans la charger. Deux assiettes bien choisies, un dessert partagé, et l’addition reste sage. On mange bien autour de vingt euros le soir.
Ce qu’il faut retenir avant de pousser la porte au bon moment
Au cœur du 7e, l’adresse joue la proximité et la tenue. On y vient pour la justesse, le partage, la note mesurée. Laurent Delahousse signe une table qui parle simplement, sans clichés. Tapas soignés, service attentif, prix nets: tout concourt à une soirée sereine, vivante, décidément parisienne. On repart avec l’impression d’une adresse fiable, où l’assiette raconte le lieu sans forcer.