Un geste local peut changer une filière entière. La verrerie Duralex de La-Chapelle-Saint-Mesmin s’allie à Martin-Pouret pour réinventer un pot de moutarde que l’on garde et que l’on collectionne. L’ambition est claire, l’approche est concrète, l’impact est régional. Production dédiée, financement participatif et calendrier précis se combinent. Le projet trace une voie lisible entre savoir-faire, économie circulaire et fierté du made in France.
Pourquoi la verrerie Duralex et Martin-Pouret misent sur le local ?
Selon francebleu.fr, deux maisons du Loiret annoncent un accord inédit et structurant. L’information, recueillie par ICI Orléans, décrit une gamme de moutardes conditionnées dans des verres Duralex d’ici 2027. La verrerie Duralex fabriquera des pots dédiés. Martin-Pouret les remplira et les distribuera dans ses établissements, avec une promesse simple.
Le montage financier s’appuie sur l’ouverture du capital de la Scop verrière. Des parts participatives seront proposées aux investisseurs à partir du 1er octobre via la plateforme Lita. Cette levée financera une nouvelle ligne évaluée à 1,2 million d’euros. L’objectif est clair, pragmatique et orienté résultat.
Paul-Olivier Claudepierre expose le concept sur le stand La Fabrique orléanaise. Il parle d’un verre choisi dans la gamme, rempli de moutarde, vendu ensuite simplement. Le stand, tenu par Orléans Métropole, incarne une dynamique territoriale concrète, portée par des dirigeants présents et engagés ici.
Capacité et calendrier pour la verrerie Duralex
La production vise 350 000 pots par an réservés à Martin-Pouret. François Marciano précise que ce volume fait tourner la machine un mois. La verrerie Duralex vise au total cinq millions d’euros pour consolider son redéploiement. Ce niveau sécurise les approvisionnements sur une base stable.
La part de 1,2 million financera les pots de moutarde. Le solde permettra de lancer d’autres produits, afin de diversifier et sécuriser l’activité. Le design reste confidentiel pour l’instant, tout comme la taille et la forme. Ce choix vise un effet de surprise maîtrisé. Le marché visé reste clairement identifié.
L’ouverture du capital doit aboutir d’ici 2026 selon la direction. Le lancement de la nouvelle moutarde, avec son pot dédié, est prévu en 2027. Ce calendrier s’aligne avec les 230 ans de Martin-Pouret. Il ancre le projet dans une histoire longue et visible.
Retombées économiques, choix du local et promesse durable
Cette gamme pèsera 10 % du chiffre d’affaires de Martin-Pouret, soit environ 500 000 €. Le message est clair : viser un produit marquant, utile et rentable. La verrerie Duralex de La-Chapelle-Saint-Mesmin fournit un contenant qualitatif et réutilisable. Martin-Pouret renforce une offre ancrée dans le goût et la tradition.
Le consommateur paiera environ 50 centimes de plus, car il gardera un verre durable. Le produit sera fabriqué 100 % en France, ce qui renforce la confiance et l’attachement. Les verres pourront se collectionner ; des couleurs distingueront des recettes, idée simple qui soutient durablement l’usage et le plaisir.
Au platane n°20, le Festival de Loire fédère l’écosystème. Vendredi 26 septembre : Vitrail&Co, Papion, La Chocolaterie royale et l’Ecrin des écrits. Samedi 27 septembre : Alpaso, Les compagnons du Tour de France, Cotignac, Louise rue Design et Mémoire d’Or. Présences utiles, réseautage concret, ancrage territorial visible.
Une feuille de route locale et solide pour la filière
La trajectoire est posée et chacun connaît sa part. La verrerie Duralex investit avec ses sociétaires, tandis que Martin-Pouret sécurise une commande annuelle et une visibilité claire. Le projet nourrit l’économie régionale, valorise le réemploi et renforce une production française assumée. Le calendrier annoncé rassure, car il fixe des repères concrets et mesurables. Les étapes annoncées guideront les investisseurs et les équipes, sans précipitation inutile.