La France tient sa voiture de l’année : thermique, manuelle et accessible, le trio gagnant revient

Un retour gagnant qui conjugue prix juste, plaisir de conduite, design affirmé et usages quotidiens concrets

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Un souffle inattendu secoue le paysage automobile. La voiture de l’année revient avec un trio qui semblait oublié : un moteur thermique, une boîte manuelle et un prix accessible. Dans un marché dominé par l’électrique, ce retour a des allures de défi. Le modèle assume sa différence en misant sur la simplicité, l’efficacité et l’authenticité, autant de valeurs qui séduisent encore largement.

Pourquoi la voiture de l’année remet le plaisir simple au centre

Comme l’explique passionandcar.fr, la lignée parle d’elle-même avec 17 millions d’exemplaires depuis 1990. La sixième génération grandit de 5 cm pour atteindre 4,12 m. La base CMF-B demeure, mais le dessin évolue franchement. Les lignes se tendent, les arches de roue noires ajoutent une touche crossover. L’avant gagne en relief, avec motifs et prises d’air, tandis que l’arrière adopte une signature lumineuse inédite. Le style s’inspire du concept Renault Embleme.

Le caractère s’affirme sans perdre la vocation populaire. Le modèle reste une anti-citadine formatée, familiale et bien équipée. La production se fait en Turquie, tandis que l’hybride est assemblé en Espagne, signe d’une stratégie industrielle pan-européenne. La boîte manuelle revient pour les puristes. Le diesel s’efface, mais l’offre thermique et hybride reste variée, cohérente et lisible.

La promesse d’accessibilité perdure. Les tarifs visent un ticket d’entrée sous 20 000 €, aides et promotions comprises. Le message est net : la polyvalence reste possible sans casser le budget. Cette proposition peut séduire hors de l’Hexagone, avec un rapport équipement-prix solide. L’équilibre entre style, usage et coût répond à des attentes concrètes, loin des effets de mode, avec une trajectoire claire pour le quotidien.

À bord, la voiture de l’année mise sur l’essentiel connecté

Le poste de conduite gagne en clarté. Deux écrans de 10 pouces pilotent l’instrumentation et le multimédia. Le système OpenR Link, sous Google Automotive, assure des fonctions connectées rapides et stables. Les commandes physiques demeurent pour la climatisation, gage d’ergonomie. Le résultat reste fluide, moderne et simple à apprivoiser, sans complexité inutile.

Les finitions soignent l’ambiance. La version Esprit Alpine ose des aérateurs effet “plastique brûlé” et des panneaux de porte translucides. L’ensemble dynamise le décor, sans nuire à la lisibilité. L’empattement gagne 8 mm ; l’impact reste limité pour l’espace arrière. En revanche, le coffre progresse franchement. Il atteint 391 litres en thermique, avec une ouverture abaissée de 40 mm pour plus de praticité.

Chaque détail sert l’usage. La visibilité profite du dessin plus horizontal. Les rangements accueillent les objets du quotidien. La connectivité s’intègre sans dominer la conduite. La montée en gamme ne sacrifie pas la simplicité. L’approche privilégie la clarté, la stabilité logicielle et la commande directe quand c’est utile. Cet équilibre renforce la prise en main et limite l’apprentissage contraignant.

Motorisations, chiffres clés et calendrier qui comptent

La vedette technique s’appelle E-Tech full hybrid 160 ch. Le système associe un 1.8 atmosphérique quatre cylindres, un moteur électrique de 80 ch et un générateur de 20 ch. La boîte automatique à 4 rapports et 2 vitesses électriques, sans embrayage, remplace l’ancienne hybride 145 ch. Le 0-100 km/h tombe à 8,3 s, tandis que la consommation officielle atteint 3,9 l/100 km.

Le diesel disparaît. L’offre se complète par un 1.2 TCe 115 ch en boîte double embrayage. Une version GPL Eco-G de 120 ch, labellisée ECO en France, ouvre l’accès à un carburant moins cher et moins taxé. L’argument parle aux gros rouleurs urbains et périurbains. La diversité mécanique évite l’uniformisation. Elle répond à des trajets variés et à des contraintes budgétaires réelles.

La stratégie commerciale reste lisible. Les commandes ouvriront fin 2025, pour une arrivée au premier trimestre 2026 en France. Le modèle rejoint une offre B déjà dense : Zoé en fin de carrière, Mégane électrique et Captur. La marque couvre ainsi toutes les solutions énergétiques, sans imposer l’électrique. Cette voiture de l’année s’inscrit dans une transition pragmatique, pilotée par l’usage et le prix.

Ce choix assumé redéfinit l’équilibre entre budget, plaisir et usages quotidiens

L’équation fonctionne parce qu’elle respecte la réalité. Le style progresse, l’ergonomie rassure, l’hybride gagne en répondant mieux et en consommant moins. L’accès sous 20 000 € maintient la promesse populaire. Cette voiture de l’année montre qu’on peut moderniser sans renier la liberté de choisir. Elle remet la valeur au centre et redonne envie de conduire, simplement.

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