La dissipation de l’oxygène débute bientôt, la fin de la vie fixée précisément par la Nasa

Pourquoi l’oxygène terrestre déclinera et ce que ce scénario change déjà pour nous tous aujourd’hui

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Le souffle qui nourrit mers et forêts n’est pas garanti à jamais. Des travaux associés à la NASA annoncent une bascule très lente mais certaine. Sans alarmisme, le message est net : l’atmosphère changera. La fin de la vie telle que nous la connaissons deviendra plausible. La question n’est pas si, mais quand, et pourquoi cela arrivera. Voici la mécanique, le rythme et les conséquences envisagées.

Une dynamique atmosphérique qui prépare la fin de la vie

Le Soleil gagne en luminosité au fil des âges, donc la température globale monte. Ce réchauffement perturbe l’équilibre chimique de l’air et des océans. Avec le temps, la concentration de dioxyde de carbone diminue. Des réactions photochimiques mobilisent ce gaz et en modifient la disponibilité. Les cycles roche-océan déplacent aussi les équilibres.

Quand le CO₂ chute, la photosynthèse des plantes devient insuffisante. Les feuilles ne convertissent plus le carbone en tissu végétal au même rythme, donc la production d’oxygène recule. L’oxygène atmosphérique s’effrite et l’effet boule de neige s’installe. Les saisons stressent davantage forêts et phytoplancton.

Sans apport d’oxygène, la couche d’ozone disparaît. La surface reçoit alors des rayonnements solaires mortels, tandis que le méthane s’accumule et rend l’air plus toxique. Cette cascade autocatalytique constitue une étape marquante vers la fin de la vie.

CO₂ en chute, photosynthèse à l’arrêt, chaîne irréversible

L’oxygène n’a pas toujours régné. Il s’est imposé il y a environ 2,4 milliards d’années lors d’une grande oxygénation planétaire. Ce succès biologique reste fragile. L’atmosphère évolue avec l’étoile et avec les cycles géochimiques qui supportent la respiration, le climat et l’équilibre des océans.

Les chercheurs de l’Université Toho et de la NASA décrivent un monde dépourvu d’ozone. Les espèces complexes s’y éteignent sous l’effet conjoint de l’irradiation et de la faim d’oxygène. Les paysages changent, les chaînes alimentaires s’effondrent, les habitats se vident, et les refuges finissent par manquer.

Seuls des micro-organismes anaérobies résistent, car ils n’utilisent pas l’oxygène. Le méthane devient abondant, le CO₂ reste faible, et l’environnement se referme. Kazumi Ozaki résume ce portrait : une biosphère simple, rustique, qui dérive lentement vers la fin de la vie. Ces milieux existent déjà, par endroits, dans des sources profondes et des sédiments.

Calendrier probable vers la fin de la vie

Le basculement ne serait pas brutal. Selon la simulation, la transition commencerait dans environ dix mille ans, soit très bientôt à l’échelle terrestre. Chaque siècle aggraverait un peu la rareté d’oxygène. Les écosystèmes perdraient progressivement leurs repères physiologiques et leurs seuils de tolérance.

Les modèles prévoient ensuite une baisse jusqu’à un niveau un million de fois inférieur à celui d’aujourd’hui. La dynamique est irréversible à l’échelle humaine et géologique. L’issue se jouerait autour du milliard d’années, quand l’oxygène deviendrait quasi absent et l’atmosphère très différente, dominée par d’autres gaz.

Aucune date n’est fixée pour notre destin précis. Cependant, des conditions plus hostiles pourraient nous pousser dehors bien avant cette échéance. Elles agiraient par vagues de contraintes sur santé, agriculture et énergie. Une planète habitable ne l’est pas pour toujours. Cette trajectoire interroge la fin de la vie humaine et nos choix.

Ce que cette trajectoire nous oblige déjà à penser

Ces résultats n’imposent pas la panique, pourtant ils éclairent notre lien au vivant. Agir dès maintenant a du sens, car notre marge se joue aujourd’hui, pas dans un milliard d’années. Comprendre ces mécanismes, puis adapter technologies et usages, reste notre meilleur levier. Cette perspective éclaire nos choix collectifs immédiats et durables face à la fin de la vie lointaine.

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