Symbole populaire, la Citroën 2CV revient sous une forme inattendue. Une fourgonnette réinventée sur base Berlingo affiche un style rétro soigné. Le geste s’adresse aux amoureux des chevrons et aux pros en quête d’image. Série limitée, elle valorise la route comme l’atelier. L’esprit d’hier s’unit, sans excès, à des usages très actuels.
Une Citroën 2CV réinventée avec l’appui du style Citroën
Trente-cinq ans après l’arrêt des chaînes, l’ombre de la 2CV persiste. Selon passionandcar.fr, Caselani la convoque avec la Fourgonette, conversion au design néo-rétro. La base choisie reste le Citroën Berlingo, en VP ou utilitaire. L’idée protège la praticité moderne, tout en réactivant l’esprit des chevrons. L’équilibre guide chaque choix.
Derrière le projet, le designer David Obendorfer assume l’évocation sans pastiche. Le Citroën Style Center participe, ce qui ancre la légitimité du dessin. Cette Citroën 2CV revisitée existe bel et bien, loin du simple rendu. Elle suit un processus précis. La série annonce 200 exemplaires, ce qui raréfie l’objet et nourrit le désir.
À rebours des kits anonymes, l’approche devient officielle et assumée. Elle vise à évoquer la Fourgonette historique sans forcer les proportions du donneur. La fabrication reste artisanale, avec des pièces de carrosserie dédiées. La conversion est complète, et respecte un cahier des charges commun. Caselani, Obendorfer et Citroën avancent ensemble.
Design évocateur et travail de carrosserie cohérent
Le trait privilégie l’évocation, pas la copie. Les phares ronds posés sur les ailes signent la face. Un capot dissocié souligne la ligne. Les flancs cannelés courent jusqu’aux portes arrière. À l’arrière, des feux ronds répondent aux emboutis striés. Le vocabulaire réunit mémoire, proportion et présence.
Rien ne se pose à la va-vite. Les panneaux sont dessinés pour la conversion. Les ajustements soignent l’ensemble, puis les finitions harmonisent les volumes. L’homogénéité frappe, car chaque pièce sert un message clair. Cette cohérence donne corps à une Citroën 2CV transposée au format ludospace, sensible et crédible à la fois.
Le rendu séduit les gardiens du patrimoine, sans exclure les pros. Un artisan gagne une vitrine mobile, tandis qu’une marque trouve un support identitaire. L’objet dépasse le simple clin d’œil. Il revendique une utilité quotidienne, donc il s’inscrit dans la durée. L’alliance du style et du service devient évidente.
Toute la gamme Berlingo, tarifs et usages Citroën 2CV
La conversion accepte toutes les variantes du Berlingo. Empattement court ou long, VP ou utilitaire, cabine simple ou approfondie, tout passe. La propulsion électrique figure au catalogue, à côté des moteurs thermiques. La modularité, le volume et l’architecture éprouvée restent intacts. Cette base robuste sert la promesse Citroën 2CV au quotidien.
Les pros viseront souvent le 1.5 diesel, sobre et disponible. L’électrique facilite l’accès réglementaire et apaise l’usage urbain. Chacun choisit la version qui convient à ses trajets. La flexibilité rassure, car elle préserve la mission de service. Le style ne prend pas le pas sur les besoins.
Le ticket d’entrée commence à 38 290 € HT en courte essence. Les diesels dominants se placent entre 40 000 € et 43 000 € HT. La longue électrique atteint 52 480 € HT. En France, TVA 20 % incluse, cela donne environ 45 950 € TTC, 48 000–51 600 € TTC et 62 980 € TTC. Les montants varient selon options et immatriculations.
Pourquoi ce clin d’œil rétro séduit autant aujourd’hui
Parce qu’elle relie mémoire et usage sans posture, la Fourgonette parle aux deux publics. Les collectionneurs veulent une pièce rare. Les artisans recherchent une image claire qui reste pratique. L’appui officiel sécurise l’ensemble, tandis que la série limitée aiguise l’intérêt. La Citroën 2CV s’exprime ici avec pudeur et relief, au service de la route.