« J’ai déboursé près de 20 000 euros pour rien » : plusieurs victimes accusent les pratiques de ce fabricant de piscines

Des promesses brisées sous le silence total d’un leader défaillant

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Des plaintes surgissent dans toute la France, où des particuliers découvrent des installations inachevées et des promesses non tenues. Le fabricant de piscines, présenté comme innovant, a soudainement cessé toute communication, laissant des chantiers à l’abandon. Les témoignages évoquent des coûts engagés sans résultat, et pourtant personne ne sait précisément ce qu’il reste de ces projets interrompus. Cette situation soulève de nombreuses questions légales et morales.

Les premiers signes alarmants chez le fabricant de piscines mal conçu

A Fougueyrolles, la société Boem Box a été placée en liquidation judiciaire en juin 2025, laissant des dossiers en suspens. Selon sudouest.fr, le fabricant de piscines, autrefois spécialisé dans les containers maritimes, a vu son siège déserté. Pourtant, plusieurs clients réclament encore des installations non livrées, témoignant d’un arrêt brutal dans la production.

En Dordogne, une cliente lotoise a signé un devis en septembre 2024 pour une piscine, payant 14 000 euros d’acompte et 6 000 euros de terrassement. Une mise en production promise en mai 2025 n’a jamais démarré. Elle n’a reçu aucune réponse depuis la fiche renseignée en mai, malgré ses relances répétées.

Des traces de rouille sont apparues sur les skimmers, tandis que des fuites se sont multipliées dans le local technique. Un rapport d’expertise daté de mars 2025 mentionne aussi un manque de gelcoat et des soucis d’étanchéité. Ces malfaçons accumulées ont déçu les clients qui se retrouvent sans recours à ce stade.

Les conséquences sur la vie de victimes éprouvées

Sylvain Pollo, voisin de l’entreprise, a d’abord salué un service sans reproche en 2022, mais le deuxième été, des traces de rouille sont apparues sur les skimmers et dans le local. Or, dès l’apparition des défauts, il n’a plus obtenu aucun retour, plongeant son projet dans l’incertitude et sans calendrier précis.

Une expertise de mars 2025 a confirmé de très nombreux points de corrosion, un manque de gelcoat et des problèmes d’étanchéité. Pollo a déposé plainte pour escroquerie et publicité mensongère, pointant aussi la diffusion non autorisée d’une photo de sa piscine, ce qui aggrave son préjudice financier, puis attendre une audience judiciaire.

Il doit désormais financer plusieurs milliers d’euros de réparations, car le container, censé recevoir une seconde vie, avait été livré déjà utilisé à Sarlat. Cette tromperie a miné sa confiance, et pourtant il garde l’espoir d’obtenir réparation via une procédure indemnitaire en cours.

Les témoignages accablants du fabricant de piscines en faillite

À Serres-Castet, Samuel Sulio a vu une fuite dès la première semaine après la pose. La piscine a tourné deux mois, et une fissure est apparue sous la vitre. Il a versé 21 000 euros, espérant un rendu solide, mais la structure s’est avérée fragile, sans recevoir de support technique.

En novembre 2024, un expert a noté une vitre grossièrement collée de l’intérieur et des défauts de polymérisation évidents. Avec son avocat, il a dénoncé une fausse attestation de garantie décennale et déposé plainte pour faux et usage de faux, appuyé par le courriel de l’assureur infirmant la couverture.

Regroupées en collectif, les victimes dénoncent des promesses non tenues et une injoignabilité prolongée de Jérémy Gauwain. Elles espèrent que la médiatisation attirera d’autres plaignants pour renforcer le groupe. Un liquidateur doit bientôt régler les créances des salariés et fournisseurs, mais les clients craignent que leurs remboursements restent limités.

L’espoir fragile des clients face aux dettes restantes

La liquidation judiciaire de Boem Box laisse un goût amer chez plusieurs acheteurs. Ils subissent des pertes financières lourdes, ainsi qu’un stress quotidien induit par les démarches juridiques. Or, malgré des plaintes pour escroquerie et faux en garantie, peu d’options se présentent. Pour l’instant, chacun attend que le liquidateur répartisse les fonds, tout en gardant l’espoir d’un dénouement juste.

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