« J’ai commencé dans mon garage à Montpellier » : ce jeune est le seul à concevoir des caravanes pour vélos en France

Un prototype montpelliérain bouscule l’itinérance douce avec une remorque habitable légère et futée pour cyclistes urbains

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Une idée simple, mais audacieuse, s’est imposée à Montpellier. Un jeune créateur y imagine des caravanes pour vélos capables d’ouvrir la route autrement. Le concept intrigue, car il bouscule le voyage, l’itinérance et la mobilité douce. On comprend vite qu’il n’est pas question d’un gadget, mais d’une nouvelle façon de dormir, rouler et s’évader.

Le pari unique des caravanes pour vélos, né dans un garage

Raphaël Dakiche, ancien étudiant en informatique, lance Nirvana Van fin 2022 à Montpellier, affirme francebleu.fr. L’aventure débute dans un box exigu, puis l’idée prend corps. D’abord, il fabrique des mini caravanes pour voitures, car la demande existe. Le cap est posé, créer un micro-habitat roulant, sûr et pratique. Le projet s’organise vite.

À la rentrée 2025, il adapte son savoir-faire au vélo et présente ses caravanes pour vélos. En France, personne d’autre ne conçoit ce format. Le garage cède la place à un atelier, où chaque pièce est pensée pour l’itinérance. La promesse change l’usage, voyager léger tout en gardant un cocon.

Les premiers retours valident la démarche. Trois modèles se vendent en France, tandis que des demandes arrivent d’Allemagne et des Pays-Bas. Prochainement, il compte rallier Lille avec sa remorque habitée pour prouver sa fiabilité. La trajectoire s’accélère, l’atelier tourne, et l’ambition reste ancrée dans la mobilité douce. Le bouche-à-oreille s’installe.

Design léger, matériaux malins et confort utile

Le gabarit vise l’efficacité, deux mètres de long et un mètre de large, pour 55 kilos. Ce choix facilite la traction, même en ville, car l’encombrement reste contenu. L’ensemble demeure stable, et la maniabilité surprend, y compris lors des manœuvres serrées, grâce au centre de gravité étudié. Les essais rassurent.

L’ossature mêle aluminium et fibre de verre, afin d’alléger sans fragiliser. La porte se détache et sert de table, ce qui optimise l’espace au bivouac. Le travail sur le poids guide chaque choix, car ces caravanes pour vélos doivent rester tractables, y compris sur des pistes cyclables. L’usage reste fluide.

Le recours à un vélo électrique est conseillé, car l’assistance soulage les côtes, toutefois un musculaire reste possible. À l’intérieur, un lit occupe la longueur et des étagères sécurisent le rangement. Un panneau solaire posé sur le toit permet de charger un téléphone, d’alimenter des accessoires. Le confort reste mesuré.

Usages, tarifs et publics des caravanes pour vélos en itinérance

Un premier modèle part en Bretagne pour de la location, afin d’explorer les pistes cyclables sans contrainte. L’offre vise des balades, puis des week-ends autonomes. Les loueurs y voient un équipement, car il attire les curieux et fidélise les pratiquants. La saisonnalité devient un atout. Les retours sont positifs déjà.

Les adeptes de voyage itinérant à vélo apprécient la liberté d’arrêt, plutôt qu’un gîte imposé. Ces caravanes pour vélos offrent un couchage immédiat, donc une étape devient simple. Le mobilier embarqué rassure, tandis que la tenue de route sécurise. La routine change, car chaque paysage peut se transformer en halte.

Les signaux extérieurs sont encourageants, des demandes viennent d’Allemagne et des Pays-Bas, où le vélo pèse lourd. Le positionnement reste accessible au regard de l’usage, entre 3 500 et 4 000 euros. Ce ticket inclut la conception artisanale et l’équipement. La suite se joue sur la fiabilité, alors que la notoriété grimpe vite.

Ce que révèle cette micro-habitation roulante sur la mobilité de demain

Une page s’écrit entre artisanat, cyclotourisme et innovation pragmatique. Le chemin part d’un garage et aboutit à un atelier capable d’industrialiser sans trahir l’esprit. L’équilibre poids-confort semble atteint, car l’usage guide la technique. Surtout, ces caravanes pour vélos montrent qu’un voyage autonome peut rester simple, économique, et compatible avec les villes. Demain, la location et l’export valideront l’approche, puis élargiront la production.

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