Ivre, elle part nager en pleine nuit dans la baie de Calvi, elle est repérée par les pompiers une heure plus tard dans le port

Une heure sous tension en Corse, une nageuse retrouvée, des sauveteurs racontent une nuit au port

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Une baignade nocturne bascule en opération de secours. Sur la baie de Calvi, une fêtarde entre dans l’eau et ne revient pas au point de départ. L’alerte part, les équipes s’organisent, chaque minute compte. La nuit efface les repères et agrandit les risques, tandis que la vigilance des proches et des sauveteurs tente d’éviter l’accident. Le port entier retient son souffle.

Alerte en mer à Calvi et mobilisation express

Dès l’appel, les secours déclenchent un dispositif dimensionné pour une urgence côtière. Selon france3-regions.franceinfo.fr, deux ambulances partent de Calvi et de L’Île-Rousse. Le CROSS coordonne, la gendarmerie sécurise, la SNSM prépare sa vedette. La nuit impose des gestes nets.

Dragon 2B décolle de Bastia avec deux sauveteurs aquatiques héliportés. L’équipage couvre le plan d’eau, scrute les mouillages, cherche une nageuse isolée. Le survol guide les moyens en mer, tandis que les équipes à terre balisent les accès. Le protocole avance sans panique, mais aucune minute ne se perd.

Dans le port, la vedette SNS 130 s’apprête à appareiller. Les marins contrôlent les listes, vérifient le matériel, puis tendent l’oreille. Un bruit d’eau intrigue près du quai. La préparation cesse. Une trajectoire apparaît. Les frontales balayent la surface. La recherche bascule d’une large zone à un point précis.

Une recherche au cœur de la nuit noire

La nageuse quitte la plage vers minuit. Ses amis s’inquiètent et alertent. Le trafic se raréfie, pourtant le risque reste réel. L’eau refroidit, fatigue le corps. Sans repères, un cap se perd vite. La baie de Calvi paraît calme, mais la nuit cache des pièges.

Les équipes se parlent en continu pour garder un cap. Les moyens se croisent sans gêne. Les zones se recoupent, car l’errance d’un nageur ne suit pas une ligne. Sur l’eau, une lueur signale un doute. Les sauveteurs approchent, restent prudents, car un choc peut tout aggraver.

Au bord du quai, le bruit revient, net. Les marins stoppent la manœuvre. La vedette reste au poste. À quelques mètres, une silhouette bouge. Les frontales découpent la nuit. Un bras, puis la tête. La voix porte. Le contact s’établit. La chaise se prépare. La prise en charge devient possible.

Secourue dans le port de Calvi, une chance insolente

Il est près d’une heure trente quand les pompiers la localisent, encore dans l’eau. Elle nage sans mesurer l’alerte. Le bilan rassure et la confusion demeure. La famille signe une décharge et accompagne la personne. L’épisode se termine bien, malgré le froid et l’heure perdue.

Le récit des marins ajoute un frisson. Alors qu’ils se préparaient à quitter le quai, la nageuse passait près de l’étrave. Un départ précipité aurait pu créer le pire. Les 800 mètres parcourus, de nuit, comptent comme un hasard heureux. Personne n’en tire triomphe. Chacun souffle, lucide.

Les sauveteurs rappellent une règle simple. Alcool et mer ne s’accordent pas. La nuit amplifie chaque danger, car les repères tombent. En cas d’urgence, composez le 196 et utilisez la VHF canal 16. La coordination du CROSS, la SNSM et les pompiers reste vitale. À Calvi, la chaîne a tenu.

Le rappel simple qui évite un drame en mer

Ce sauvetage montre l’utilité d’une alerte rapide et d’un dispositif clair. À Calvi, chacun a joué son rôle, sans délai ni confusion. La prudence s’apprend, surtout la nuit, car l’eau ne pardonne pas. Garder ses amis en vue, éviter l’alcool et signaler tôt permet d’éviter l’accident qui guette.

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