Il y a 2 huiles d’olives à éviter d’acheter au supermarché selon 60 Millions de consommateurs

Les seuils, les goûts et les chiffres qui comptent quand une étiquette trompe votre panier.

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Les révélations du comparatif de 60 Millions frappent fort, car il questionne la confiance des rayons. Le magazine a passé au crible des bouteilles vendues en grande surface et pointe des écarts entre promesses et réalité. Pour guider un achat plus sûr, il met en lumière des seuils et des défauts. Il éclaire aussi le vrai goût des huiles d’olives. Chaque détail compte, car le consommateur mérite des repères clairs.

Ce que révèle le test sur les huiles d’olives

Selon topsante.com le classement 2025, annoncé pour mai, évalue vingt-deux huiles vierges extra, bio ou non, achetées en supermarché. Objectif: vérifier composition, pureté et qualité sensorielle. Résultat: toutes contiennent au moins un contaminant, issu des emballages ou des machines. Les niveaux sont aujourd’hui plus bas qu’autrefois, avec des pics mesurés jusqu’à 30 mg/kg.

Les substances observées incluent phtalates, MOSH et MOAH. Leur présence reste préoccupante, car ces molécules peuvent migrer durant la fabrication, puis s’accumuler dans les huiles d’olives. Sept huiles sur vingt-deux présentent aussi un défaut sensoriel majeur. Cela remet en cause un étiquetage « vierge extra » parfois trop flatteur pour le palais.

Le jury note des écarts nets entre flacons. Certains profils aromatiques convainquent, tandis que d’autres montrent oxydation, manque de fraîcheur, et amertume non équilibrée. L’écart entre marketing et contenu apparaît ainsi. La mention premium ne suffit pas toujours à garantir une expérience saine et régulière.

Deux références en cause : chiffres et explications

Deux marques ferment la marche: Carapelli Bio et Terra Delyssa. Parmi les huiles d’olives évaluées, Carapelli affiche 4,8 mg/kg de DEHP, un phtalate perturbateur endocrinien. Des hydrocarbures de type MOSH et MOAH s’y ajoutent. On note aussi une oxydation avancée et des notes proches du seuil d’acceptabilité lors de la dégustation.

Terra Delyssa, d’origine tunisienne, cumule des points noirs: plastifiants à 3,5 mg/kg, acides gras saturés jusqu’à 20 %. Le panel décrit un goût moisi, terreux. Ces éléments sont incompatibles avec l’exigence « vierge extra ». Le niveau attendu est une qualité irréprochable.

Ces constats ne signifient pas une alerte générale, mais imposent prudence et vérification. La chaîne de production, le stockage et le transport jouent un rôle clé. Les consommateurs peuvent réduire le risque en diversifiant l’origine et en surveillant les dates. Ils peuvent aussi s’appuyer sur des tests indépendants pour valider les assertions commerciales.

Choisir des huiles d’olives plus sûres et plus goûteuses

Le cas Eco+ illustre l’enjeu: 10 mg/kg de MOAH, soit cinq fois la limite européenne estimée à 2 mg/kg. Le jury recense aussi des défauts récurrents. Rance est perçu chez Émile Noël, Cauvin et Tramier. Moisi et humidité touchent Lesieur, Eco+ et, encore, Terra Delyssa, selon le rapport sensoriel.

Primadonna est jugée « chômée », signe d’une fermentation mal maîtrisée avant trituration. À l’inverse, certaines bouteilles tiennent leurs promesses. L’écart de prix reste frappant, jusqu’à 60 € le litre pour des références premium comme Leos. Ce décalage entretient la confusion entre terroir, technicité et performance réelle dans le verre.

Pour mieux choisir, privilégiez l’origine claire, les récoltes récentes, et des lots suivis. L’option locale aide à limiter les transferts indésirables. Restez attentif aux profils organoleptiques. Une huiles d’olives bien notée allie amertume maîtrisée, fruité net et piquant propre, sans défaut persistant.

Conseils rapides pour mieux acheter sans mauvaise surprise

Le signal envoyé par 60 Millions est simple: vérifier, comparer, et rester attentif aux faits. Les repères chiffrés, les avis sensoriels, et des achats réfléchis réduisent l’exposition inutile. Avec un tri avisé et des sources fiables, les huiles d’olives retrouvent leur place à table. Qualité, sécurité et plaisir peuvent avancer ensemble, jour après jour. Choisir des circuits courts, quand c’est possible, renforce encore la maîtrise du risque.

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