Fabrice a un célèbre nom de famille : pourquoi l’animateur vedette des années 70-80 n’a jamais voulu s’en servir publiquement ?

Histoire d’un prénom choisi pour tenir la lumière loin des héritages encombrants, parfois suspects et pesants

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Figure familière des écrans et des ondes, Fabrice a bâti une image singulière. Il a choisi une scène sans patronyme, afin de préserver une identité d’artiste autonome. Ce choix, posé tôt, structure toute sa trajectoire et nourrit un récit fait de liberté, de travail acharné et de fidélité à un style joyeux, populaire et généreux, qui a marqué plusieurs générations.

Aux origines d’un choix public, Fabrice trace sa voie

À vingt-cinq ans, il quitte des études de droit et frappe à la porte de RTL, grâce à Roger Kreicher, alors directeur des programmes. Selon purepeople.com, la radio lui confie La Case au Trésor, jeu de mi-journée rythmé, où il impose une voix claire, un tempo vif, et un sens du sourire.

En parallèle, il compose pour le cinéma et tente la variété sous un pseudonyme de crooner. L’époque adore les initiales en double, entre BB et CC, et la scène accueille volontiers les jeunes audacieux. Il ajuste son personnage, cherche sa couleur, affine sa présence sans renier l’exigence.

Lecteur de Stendhal, séduit par le héros Fabrice Del Dongo, il retient l’élan du prénom. À l’antenne, un rappel ferme tombe : la double casquette chanteur-animateur brouille les rôles. Il adopte donc un prénom unique comme bannière, afin de clarifier sa place et préserver une identité nette, sans dette symbolique.

Un patronyme célèbre, Fabrice refuse l’ombre du piston

Le père, René Simon, fonde le Cours Simon et imprime sa marque sur le théâtre. Le beau-père, Maurice Bessy, brille comme journaliste de cinéma, puis dirige le Festival de Cannes. Dans ce contexte, la moindre réussite aurait éveillé des soupçons, car le micro de RTL amplifie tout.

Pour couper court, il exige qu’aucun lien de famille ne serve de marchepied. Il sépare donc sa route d’artiste de l’héritage, tout en gardant son humour souple et sa rigueur. Son alias de crooner, François Fabrice, reste un chemin parallèle, alors que l’antenne privilégie un prénom unique.

La famille déconseille le métier, car elle en connaît les pièges et la dureté. L’intéressé vise pourtant l’épreuve, afin de prouver qu’il peut avancer seul, sans réseau ni appui. Il protège sa liberté, construit sa crédibilité, puis consolide une signature que le public identifie immédiatement et durablement.

Un parcours populaire, des retours complices et une longévité assumée

De 1965 à 2000, il enchaîne les succès sur RTL, puis s’impose à la télévision. La Classe, les Jeux de 20 heures, Sexy Folies et Intervilles dessinent une silhouette légère et précise. Cette période fait de Fabrice un compagnon familier des foyers, grâce à une décontraction qui reste professionnelle.

Au début des années 2000, il quitte les plateaux, puis revient ponctuellement avec Laurent Ruquier. On n’demande qu’à en rire et Les Grosses Têtes lui offrent des retrouvailles joyeuses. Il refuse de parler argent, affirme le plaisir simple de l’antenne, et retrouve d’anciens partenaires avec gratitude.

Avec l’âge, une baisse d’audition complique l’écoute, ce qui exige une concentration soutenue. L’animateur s’en amuse et reconnaît ne pas connaître le dixième des références convoquées en studio. Installé en Suisse, il célèbre ses 84 ans ce mercredi 20 août 2025 et chérit une jeunesse restée très heureuse.

Ce que révèle un prénom porté seul, sans renier une histoire

Derrière la carrière brillante, Fabrice réaffirme un principe simple : réussir par soi-même, avec constance et légèreté. Le choix d’un prénom seul protège une liberté, évite l’ombre des héritages, et éclaire une relation directe avec le public. Cette ligne tenue, malgré le temps, guide ses retours mesurés et souligne une fidélité claire. Ainsi, le public reconnaît une présence sincère, qui continue d’inspirer et de rassembler.

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