Fabien Lecœuvre assume une parole sans détour et annonce la couleur. Un ex-chroniqueur de TPMP se retrouve au centre d’une mise au point tranchante, car la confiance n’est pas négociable. Le musicologue revendique le droit de parler vrai. L’ascenseur se respecte, surtout lorsque l’on a tendu la main.
Parcours et nouveaux projets de Fabien Lecœuvre
D’abord intervenant people intermittent dans Touche pas à mon poste, il s’est imposé au fil des saisons, raconte programme-television.org. Sa voix, précise et documentée, a trouvé sa place autour de la table. Apprécié par Cyril Hanouna, il est devenu l’un des repères du direct, capable d’éclairer une rumeur sans la gonfler.
Cette reconnaissance ouvre des portes très concrètes. À la rentrée, il rejoint la « bande à Baba » dans « Tout beau tout n9uf » sur W9. Il s’installe aussi chaque jour dans « Tout beau tout fun » sur Fun Radio. L’énergie du plateau passe en antenne, sans perdre le rythme.
Le chroniqueur a signé avec le groupe M6 pour W9, engagement acté « depuis longtemps ». Il l’avait gardé discret, préférant que Cyril Hanouna l’officialise. L’information est confirmée lors d’un entretien avec Jordan de Luxe, publié sur YouTube le 22 août. Là, Fabien Lecœuvre assume sa trajectoire.
Accusations contre l’ex-chroniqueur et soutien à Hanouna
Lors de l’entretien, le ton se durcit sur d’anciens visages de l’émission. À 66 ans, il cible un nom en particulier : Thomas Guénolé. « Moi, il y en a un que je ne comprends pas », glisse-t-il. Il détaille ce qui, selon lui, dépasse la critique légitime.
Il rappelle que Cyril Hanouna, « un bon garçon », lui avait accordé sa confiance. Ainsi, il avait ouvert les portes de l’émission et avait tendu la main et offert un salaire. À ce moment-là, il était à la rue et la période se révélait très compliquée. Cette solidarité exige, dit-il, un minimum de loyauté.
Or, quand l’intéressé comprend qu’il ne rejoindra pas l’autre chaîne, il publie des messages sur les réseaux. « Attention, CNews sont comme ça, Europe 1, c’est comme ça, et Cyril est comme ça ». Cette posture passe mal. Pour Fabien Lecœuvre, cela ressemble moins à un débat qu’à un règlement de comptes.
Loyauté, réseaux sociaux et riposte de Fabien Lecœuvre
La ligne est nette : « Je n’aime pas la trahison ». Il pose un principe simple, presque moral : on peut tout dire, mais on n’efface pas les gestes reçus. La confiance bâtit une carrière, martèle-t-il, et chacun doit répondre de ses choix, surtout quand l’exposition médiatique amplifie chaque mot.
D’où un vocabulaire sans détour pour qualifier l’épisode : « Il avait le visage de Judas ». La formule choque, parce qu’elle tranche. Elle situe la gravité. Elle rappelle une idée simple : la loyauté se mesure quand les vents tournent, pas quand tout va bien.
Rien n’indique un retour en arrière. Le chroniqueur maintient sa parole et son cap, sans dramatiser. Sa route télé et radio reste chargée, son image assumée ; au cœur, une exigence : rappeler ce qui compte. Dans cette équation, Fabien Lecœuvre préfère l’explication franche aux demi-mots.
Ce message ferme réaffirme l’importance d’un cap clair
Il clôt un chapitre en fixant des règles simples. Reconnaître l’aide reçue, assumer ses prises de position, bannir le double jeu. Sans hausser le ton, Fabien Lecœuvre trace une frontière nette entre critique et déloyauté. Le débat continuera peut-être ailleurs. Sa posture ne bouge pas : droite, lisible, enracinée dans une idée constante de respect. Ce rappel vise autant les plateaux que les réseaux.