L’arrivée a tenu ses promesses et la hiérarchie a changé après l’abaissement du drapeau. En F1, une double-sanction peut renverser une course en quelques instants. Le verdict est tombé après enquête, sans révéler davantage que le titre ne le laissait entendre. La direction de course a appliqué ses décisions, et le résultat final a évolué en conséquence, sous l’effet des règles et de la procédure.
Sanctions en F1 à Zandvoort, le tournant de la course
À Zandvoort, l’accrochage entre Charles Leclerc et Kimi Antonelli change la donne. Selon lemagsportauto.ouest-france.fr, les commissaires jugent l’Italien responsable. Dix secondes s’ajoutent à son temps. La safety-car resserre alors le peloton. La marge s’évapore, et Antonelli, pilote Mercedes, sort de la zone des points. En F1, dix secondes suffisent à plomber un dimanche.
Une deuxième pénalité tombe ensuite. Cinq secondes s’ajoutent pour dépassement de la vitesse autorisée dans la voie des stands. Antonelli venait de changer de pneus après l’incident avec la Ferrari. La FIA reste stricte sur la sécurité. Aucune clémence n’est accordée. Le classement est rectifié immédiatement, afin de refléter l’application des règles.
Parti onzième, Antonelli avait gagné des positions. La double-pénalité l’envoie pourtant au fond du tableau. La safety-car, en comprimant les écarts, accentue l’effet. Son rythme restait solide, mais la sanction prime. Mercedes perd des points précieux. Ferrari voit l’une de ses monoplaces éliminée dans l’incident. Le résultat pèse sur la suite du championnat.
Déclarations et cap sur Monza avec des priorités en F1
Antonelli évoque un rythme fort et de bonnes sensations. Il visait le podium avant l’incident avec Leclerc. L’undercut déclenche une séquence clé. Les deux voitures se retrouvent côte à côte. Au virage 3, il tient une ligne serrée. Le léger survirage complique le contrôle. Le contact survient. Il présente ses excuses à la Scuderia.
Le pilote insiste sur les points positifs. La monoplace progresse, et la base de performance existe. L’équipe voit des signes encourageants, malgré le revers. Les arrêts et la gestion des pneus restent sous contrôle. La stratégie a fonctionné jusqu’au choc. La confiance demeure solide. En F1, transformer le rythme en résultat requiert une exécution parfaite.
Monza arrive dès le week-end suivant. C’est la deuxième course à domicile d’Antonelli. Priorité au travail sur un tour. Partir devant simplifie tout et réduit les risques. Les tifosi attendent une réponse forte. Mercedes vise une séance propre le samedi. Le rookie cherche à convertir la vitesse. La dynamique peut vite se retourner.
Classement officiel rectifié après le drapeau à damier
- Oscar Piastri (McLaren),
- Max Verstappen (Red Bull),
- Isack Hadjar (Racing Bulls),
- George Russell (Mercedes),
- Alexander Albon (Williams),
- Oliver Bearman (Haas),
- Lance Stroll (Aston Martin),
- Fernando Alonso (Aston Martin),
- Yuki Tsunoda (Red Bull),
- Esteban Ocon (Haas),
- Franco Colapinto (Alpine),
- Liam Lawson (Racing Bulls),
- Carlos Sainz (Williams),
- Nico Hülkenberg (Sauber),
- Gabriel Bortoleto (Sauber),
- Kimi Antonelli (Mercedes)
- Pierre Gasly (Alpine).
Le pilote pénalisé recule donc hors des points. Ce résultat, dur mais logique au regard des règles, illustre une vérité : en F1, la précision dans la voie des stands vaut autant que la vitesse pure.
Un verdict qui redessine l’élan, cap sur la prochaine bataille
La leçon est claire, c’est de respecter chaque limite protège un résultat acquis de haute lutte. Les commissaires ont tranché, et l’équipage touché doit rebondir dès la prochaine épreuve. Les supporters attendent une réponse forte, car la saison avance vite. En F1, rien n’est figé, une séance propre le samedi peut relancer tout un dimanche.