Un nom figure sur une fiche de paie sans qu’il n’existe vraiment. Employé engagé par une grande entreprise immobilière américaine, il garde chaque mois un salaire à six chiffres sans jamais recevoir de tâches claires. Grâce à un contrat signé juste avant le licenciement de son recruteur, il s’installe seul dans un bureau vide; pourtant personne ne vient à sa rencontre, sans lien avec une équipe opérationnelle.
Un employé installé dans un bureau désert depuis un mois
Recruté comme employé pour un poste administratif, il rejoint une entreprise immobilière internationale sur la côte Est des États-Unis, raconte jeuxvideo.com. Après la signature de son contrat, sa responsable quitte brusquement l’équipe. Du coup, personne ne lui attribue de tâche précise. Cette situation étonne, pourtant la machine RH reste muette face à ce cas.
À son arrivée, il multiplie les courriels et les appels pour expliquer sa situation. Malgré plusieurs relances répétées, aucun manager ne répond à ses messages. Aucun collègue ne l’intègre à un projet. En l’absence totale de toute validation, ses sollicitations tombent complètement dans l’oubli, laissant planer un silence organisationnel injustifié.
Chaque matin, il découvre un bureau vide derrière le fauteuil de son ancienne recruteuse. Sans équipiers ni consignes, il s’installe dans un espace silencieux et poussiéreux. Cette routine perdure depuis des semaines, révélant une faille profonde dans le suivi des collaborateurs et une absence de vigilance hiérarchique.
Un employé qui pointe quinze minutes chaque semaine
Depuis sept mois, il perçoit un salaire proche des six chiffres, versé sans condition ni question. Ainsi, chaque fin de mois, sa paye tombe précisément, sans que personne ne vérifie son activité. Ce paradoxe inhabituel, pourtant, expose un dysfonctionnement profondément majeur dans la gestion financière et la surveillance des effectifs.
Chaque semaine, il pointe sa présence trois jours au bureau et deux jours en télétravail. Ses seules missions consistent à préparer des feuilles de calcul sur les salaires, qu’il remplit en quinze minutes. Puis, il envoie ces rapports mensuels à son responsable, sans jamais obtenir le moindre retour ou explication.
Le reste du temps, il lit des articles, regarde des vidéos ou ne fait strictement rien. Il reconnaît ne pas chercher de second emploi en télétravail pour remplir ses journées. Selon ses aveux sur Reddit, il se décrit comme un “flemmard assumé”, refusant toute contrainte supplémentaire.
Un dysfonctionnement révélant des failles dans la gestion
Ce témoignage est devenu viral, attirant l’attention sur la situation. Un employé fantôme perçoit un salaire plein depuis sept mois, sans être détecté par aucun superviseur. Cette histoire expose l’inertie d’une structure puissante et soulève des questions sur la responsabilité interne, confirmant que même de grands groupes peuvent perdre le contrôle.
Des entreprises comme Meta ont reconnu avoir embauché des ingénieurs pendant la pandémie sans leur confier de mission, juste pour freiner la concurrence. En Espagne, des audits ont révélé des cas comparables : des salariés figurant dans les fichiers RH mais privés de toute activité opérationnelle, faute de suivi hiérarchique.
Ce cas interpelle sur les pratiques de recrutement dans les grandes structures. Il questionne la capacité des services RH à suivre chaque collaborateur. La machine administrative peut oublier un rouage essentiel sans s’en apercevoir, illustrant un paradoxe où une force capable de tout embaucher néglige parfois l’existence de ses talents.
Même ignoré, cet employé vit un paradoxe étonnant
Sans mission ni encadrement, il profite d’un confort inattendu tout en incarnant un échec systémique. Toutefois, cette histoire met en lumière des pratiques managériales à revoir. Cette situation, pourtant insolite, rappelle l’importance d’un suivi rigoureux des collaborateurs. Grâce à son expérience, on comprend à quel point l’oubli d’un salarié révèle un manque de réactivité dans les processus internes. Il reste à découvrir quand le voile se lèvera enfin.