Des parents d’élèves du lycée Loubatières, à Agde, sont ulcérés : aucun de leurs enfants n’a décroché son Brevet d’initiation aéronautique cette année

Une mobilisation inattendue secoue le lycée Loubatières et interroge sur les décisions récentes

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Depuis peu, le lycée Loubatières fait l’objet de discussions animées parmi les familles concernées. Certains événements inattendus suscitent des réactions fortes chez les parents d’élèves, tandis que les questions s’enchaînent et que les attentes grandissent. L’attention se porte sur le lycée Loubatières, qui se retrouve au centre de toutes les conversations.

Pourquoi le lycée Loubatières subit un effondrement historique de résultat

Chaque année, le lycée Loubatières propose l’option du Brevet d’initiation aéronautique à une vingtaine d’élèves motivés, raconte midilibre.fr. Ils explorent l’aérodynamique, la mécanique du vol, les fondamentaux météo ainsi que l’histoire et la connaissance des aéronefs. Cette formation vise à éveiller la passion pour l’aviation tout en préparant à l’examen du BIA.

L’épreuve se présente sous forme de questionnaire à choix multiples. Elle affiche un niveau de difficulté renforcé ces dernières années. Pourtant, aucun d’entre eux n’a obtenu la moindre réussite. Ce constat intrigue, car le format n’avait pas évolué tant qu’il puisse expliquer un bilan aussi dramatique que le 0 % enregistré.

En temps normal, plus de quatre-vingts pour cent des candidats valident l’examen, parfois jusqu’à 90 %. Les formateurs sélectionnent chaque participant sur ses notes et sa lettre de motivation. Ainsi, on attendait des listes d’admis plutôt qu’un échec total. Ce profil de bons élèves promettait une courbe ascendante, non un effondrement.

Un dysfonctionnement informatique met en doute la fiabilité des copies

Face au constat de 0 %, plusieurs familles du lycée Loubatières ont interpellé le Rectorat. Elles demandent une seconde correction ou le corrigé officiel. Jusqu’ici, tous les appels ont reçu un refus, plongeant ces parents dans une quête infructueuse et une suspicion d’erreur numérique. Les échanges se heurtent à un mur administratif persistant.

Alerté, l’enseignant a accepté de corriger manuellement chaque copie hors protocole officiel. Des parents ont aussi consulté des corrigés en ligne. Ils ont découvert que tous les candidats de leur groupe WhatsApp auraient obtenu au moins 12 sur 20, ce qui renforce l’idée d’une anomalie globale, profondément inquiétante et surprenante.

Malgré deux heures de cours supplémentaires chaque semaine, aucun candidat n’a vu son score validé. L’examen comportait 100 questions, mais personne ne propose de recorrection manuelle. Les corrigés officiels restent inaccessibles, alimentant l’indignation des familles. Plusieurs parents menacent un recours gracieux ou un dépôt auprès du tribunal administratif.

Quelles conséquences pour le lycée Loubatières et ses futurs pilotes

Louis, élève du lycée Loubatières et volontaire pour devenir pilote, pensait valider sereinement l’écrit. Il a pourtant obtenu 25 sur 100 à la partie générale et 15 sur 20 à l’épreuve d’anglais. Ce contraste aigu choque, car il s’agissait d’un candidat présélectionné pour ses résultats et son projet professionnel.

Nombreux sont ceux qui ont saisi le Rectorat et le lycée pour comprendre cet échec inédit. Leur requête de nouvelle correction a été poliment rejetée, avec la proposition ironique de repasser le BIA l’année suivante, alors même qu’aucun échange sur le corrigé officiel n’a eu lieu. Cette solution minimaliste aggrave malheureusement le sentiment d’injustice.

Face à ce refus persistant, plusieurs parents envisagent un recours gracieux auprès du Ministère de l’Éducation. Certains évoquent déjà une saisine du tribunal administratif pour faire reconnaître un dysfonctionnement. L’avenir des élèves, investis deux heures de plus chaque semaine, dépend désormais d’une résolution officielle.

Des familles réclament justice face à ce fiasco inédit

Les parents, déterminés à obtenir des explications, maintiennent la pression sur le Rectorat et l’administration concernée. Refusant de laisser cet échec sans suite, ils envisagent recours gracieux et actions juridiques pour protéger l’investissement de leurs enfants. Un regain de tension s’installe, porteur d’espoir pour une résolution transparente et d’équité, tout en interrogeant la fiabilité du système aéronautique à Agde. La mobilisation des familles pourrait provoquer un examen approfondi du BIA.

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