Des « diamants du sang » découverts dans l’océan, des dizaines de tonnes prochainement extraites

Une promesse industrielle qui redistribue les cartes énergétiques sans lever toutes les inconnues du chantier marin

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Un secret enfoui sous les eaux attire désormais tous les regards. L’annonce a suffi à susciter interrogations et attentes, car elle évoque des ressources hors normes. Derrière cette découverte, un enjeu planétaire se dessine, et chacun mesure déjà les bouleversements possibles. Les diamants du sang deviennent l’objet de toutes les attentions, avec une extraction annoncée très bientôt.

Pourquoi ces diamants du sang bousculent l’équilibre industriel

Selon linternaute.com, in vaste gisement de métaux rares est signalé, avec une estimation à 230 millions de tonnes. La découverte change l’échelle des capacités futures, car elle réunit des volumes inédits. Les acteurs anticipent des gains de sécurité d’approvisionnement, mais aussi des tensions géopolitiques. Les projections restent prudentes, car l’acceptabilité sociale comptera.

Les chiffres avancés incluent 610 000 tonnes de cobalt et 740 000 tonnes de nickel. Ces volumes pèsent lourd dans la transition énergétique, car ils alimentent des chaînes industrielles sensibles. Les volumes annoncés arrivent alors que la demande mondiale grimpe encore. Les prix pourraient se tendre ou se stabiliser, selon la cadence réelle.

Les usages ciblent les batteries lithium pour smartphones, véhicules électriques et ordinateurs. Les cigarettes électroniques figurent aussi dans la liste, car elles emploient des éléments similaires. Ces volumes illustrent l’importance stratégique des ressources, alors que les débats autour de leur exploitation s’intensifient. Les fabricants suivent de près, car toute hausse de capacité réécrit les coûts.

Un cap industriel se prépare autour des diamants du sang

La zone mentionnée se situe près de l’île de Minamitori, à l’extrême est du Japon. Le périmètre couvre environ 10 000 km², dans la zone économique exclusive. Le site se trouve sous de grandes profondeurs, avec des nodules riches en métaux stratégiques. Les autorités décrivent un potentiel inédit.

L’annonce intervient le 21 juin 2024, portée par la Nippon Foundation et l’Université de Tokyo. Les équivalences avancées chiffrent 75 ans de consommation nationale en cobalt. Elles évoquent aussi 11 ans pour le nickel, avec des besoins en forte hausse. Ces repères suffisent à redéfinir des stratégies industrielles à long terme.

La communication officielle reste calibrée, car chaque détail pèse sur les marchés. Les partenaires affirment un cadre progressif, avec phases et comités techniques. Les diamants du sang concentrent l’attention publique, tandis que la gouvernance se précise. La séquence institutionnelle s’installe pas à pas.

Extraction expérimentale, cadence visée et garde-fous écologiques

Une phase d’extraction expérimentale de trois ans démarre dès cette année. Les équipes visent plusieurs milliers de tonnes de nodules par jour. Les objectifs montent ensuite à 10 000 tonnes quotidiennes, soit 3 millions de tonnes par an. La trajectoire dépendra des résultats techniques.

Le secteur privé pourrait prendre le relais après l’étape pilote. Les investissements annoncés se chiffrent à plusieurs dizaines de millions de dollars. Une plateforme de coordination réunira entreprises, pouvoirs publics et universités. Cette coopération institutionnelle illustre la volonté de maîtrise du projet.

Le professeur Katö Yasuhiro confirme l’ambition de cadence, avec prudence opérationnelle. Les équipes promettent des protocoles pour préserver l’écosystème marin. Les technologies évolueront, car la réduction d’empreinte reste décisive. Les diamants du sang avancent ainsi sous contrôle, tandis que la surveillance s’intensifie.

Ce que cette annonce change pour l’économie et l’énergie

La perspective d’approvisionnements massifs pourrait remodeler des filières entières, car la demande ne faiblit pas. Les règles du jeu dépendront des progrès techniques et des garanties environnementales, étroitement auditées. Chaque étape comptera, car les enjeux industriels se doublent d’exigences écologiques pressantes. Les arbitrages s’écriront au rythme des essais, des coûts et des résultats.

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