Le thermomètre tutoie encore des sommets, mais une bascule se profile. Le modèle européen esquisse la fin de la canicule en France, avec une baisse nette attendue après des jours brûlants. Les alertes restent nombreuses aujourd’hui, alors que les pics s’étirent selon les régions. L’air va changer, sans miracle, et chaque détail compte pour comprendre ce virage. La prudence s’impose, car les modèles ne racontent pas tous la même histoire.
Signaux contrastés vers la fin de la canicule sur le pays
Partie sud d’abord touchée, la canicule s’est étendue à une large majorité du pays, raconte tameteo.com. Hier mardi, le mercure a grimpé à 39,7°C près de Dijon, et 42,1°C à Labouheyre, dans les Landes. Aujourd’hui, l’épisode reste intense, car de nombreux départements basculent en vigilance orange, voire rouge pour quelques-uns par endroits.
Le quart nord-est devrait continuer à parler de canicule jusqu’à samedi matin. La région parisienne pourrait prolonger la chaleur. Sur la moitié sud, la séquence peut durer jusqu’au week-end, voire jusqu’au début de semaine prochaine. La pression demeure, mais une bascule se prépare en altitude.
Cette fin de la canicule dépendra du timing et de l’ampleur du rafraîchissement. Les prévisionnistes surveillent les décrochages de température à l’échelle régionale, car ils ne frapperont pas partout au même moment. On cherche des nuits un peu plus respirables, puis des maximums en repli, afin d’alléger des logements gorgés de chaleur.
Chaleur tenace la semaine prochaine, mais en net repli
Les tendances annoncent une chaleur encore présente la semaine prochaine. Sur de nombreux départements de la moitié nord, on ne devrait plus parler de canicule. Les maximales tourneront autour de 30°C jusqu’à mercredi, voire jeudi. La sensation restera estivale, mais le quotidien gagnera en confort, notamment lors des trajets urbains.
Les valeurs seront plus basses que celles prévues ce mercredi et que celles déjà observées. Elles resteront toutefois au-dessus des normales de saison, car l’air demeure chaud en altitude. Le déficit de pluie s’annonce marqué, tandis que seuls des orages isolés, parfois très isolés, pourront arroser par endroits et calmer brièvement l’ambiance.
Cette fin de la canicule ne signifiera pas fraîcheur. Les journées resteront chaudes, car la masse d’air, bien que moins extrême, garde de l’énergie. Les activités pourront reprendre plus tôt, tandis que la soirée apportera un bref répit. Le ressenti évoluera donc pas à pas, plutôt qu’en rupture nette.
Autour du 21–22 août, cap sur la fin de la canicule
Le modèle européen table sur un changement de masse d’air vers les 21–22 août. Un flux de nord repousserait la cloche d’air brûlant, les températures reculeraient. La moitié nord retrouverait des valeurs proches des normales, parfois en dessous. La moitié sud garderait plus de chaleur, mais avec des niveaux moins extrêmes.
Prudence toutefois, car tous les modèles ne convergent pas. L’américain GFS maintient un air assez chaud malgré une nouvelle configuration du temps. Il suggère un recul, mais moins franc. Ce contraste rappelle que la trajectoire peut bouger d’une sortie à l’autre, tandis que la fiabilité augmente à mesure que l’échéance approche.
Des matinées plus respirables devraient revenir, donc les logements pourront se rafraîchir. Cette fin de la canicule aidera à purger la chaleur accumulée, puis à relancer des nuits plus longues. Pas de froid automnal pour autant, car l’été reste actif, et le ressenti évolue par paliers, sans rupture brutale.
Respirer enfin, sans illusion d’un froid brutal et durable
Le pays avance vers une accalmie plus saine, portée par un flux de nord encore à préciser. La fin de la canicule s’annonce progressive, car la chaleur gardera de l’inertie, surtout au sud. Les matinées aideront à ventiler les logements, tandis que les maximales baisseront par paliers. Restons attentifs aux ajustements des modèles, jour après jour. Le ressenti gagnera en confort, sans détourner l’attention du ciel.