Ce mercredi 6 août 2025, Véronika Loubry pose des mots simples sur un combat au long cours. Son fiancé, Gérard Kadoche, affronte un cancer découvert en 2023 après une prise de sang. Chimio numéro 42, nouvelle étape, même volonté. Sur Instagram, elle dit la fatigue, les peurs, les petits gestes qui tiennent, et ce fil d’espoir qui refuse de rompre.
Véronika Loubry raconte la cadence des chimios
Deux ans et demi à suivre la cadence des perfusions, à guetter les bilans, à compter les cycles raconte le site purepeople.com. L’hôpital a son parfum, les néons de la salle de traitement sa blancheur, les couloirs leur silence. Au 4ᵉ, Karine accueille chacun, avec une attention qui allège l’attente, écrit Véronika Loubry.
Tout a commencé en 2023, après une prise de sang qui a brusquement changé le cap. Depuis, l’ascenseur émotionnel fait ses allers-retours : rendez-vous médicaux, protocoles, espoirs, parfois de grosses déceptions. Les jours bons ne gomment pas les jours durs, pourtant le couple garde un tempo, avance pas à pas, sans perdre le fil.
À chaque étape, la voix se fait claire. Sur Instagram, elle raconte sans pathos, pour lui d’abord, et pour celles et ceux qui traversent la même tempête. Quarante-deuxième chimio, dit-elle, et toujours cette volonté de tenir droit, de voir le prochain rendez-vous comme une marche déjà prête à gravir.
Cheveux, cycles et choix assumés : Véronika Loubry face au miroir
Les cheveux sont partis une première fois, puis sont revenus, discrets, comme un signe que la vie reprenait ses droits. La deuxième fois, le rire a percé, même devant ce petit bout de sourcil en accent circonflexe. Ce détail a compté, car il disait la légèreté possible au cœur du dur.
Aujourd’hui, un nouveau cycle s’impose. Mieux vaut raser avant de tout retrouver sur l’oreiller, puis accepter le visage sans barbe. Ce n’est pas une affaire d’image, c’est un rappel : la maladie reste là, tenace, exigeante, et réclame de l’énergie, du calme, des choix nets pour reprendre la main.
Elle pense aux femmes pour qui cette perte est un choc, et tend la main. Pour un homme, c’est autre, pourtant le sentiment de se voir petit oiseau tombé du nid traverse pareil. Producteur, Gérard Kadoche encaisse, relève la tête, soutenu par Véronika Loubry qui maintient le cadre du quotidien.
Fatigue, promesse et communauté qui répond
Parfois la fatigue remonte, la peur serre. Elle l’admet, puis elle tranche : pas question de baisser les bras. « JAMAIS ! » La chimio peut prendre des cheveux, des cils, des sourcils ; elle ne prendra pas la force, la détermination, la joie de vivre, ni l’envie de se dire « OUI JE LE VEUX ».
À ses abonnés, elle écrit que, pour beaucoup, il est l’espoir, la détermination. Elle restera à ses côtés jusqu’à la guérison complète et définitive. Amen. Ce message intime devient un repère public, un appel simple : prenez soin de vous, gardez un regard lucide, cultivez ce rien qui fait tenir.
Le flux des commentaires répond : « Très beau et émouvant témoignage », « Tellement vrai… ceux qui sont passés par là savent ». Maman de Thylane et Ayrton Blondeau, Véronika Loubry partage sans détour, et le couple avance. Ensemble, ils font de cette épreuve une route, moins droite, mais encore praticable.
Cap sur la guérison
Ce récit, daté de ce mercredi 6 août 2025, garde une ligne : tenir, même lentement. Les repères se déplacent, la tendresse reste. Le cancer découvert en 2023 n’a pas effacé les projets du couple. Il les a rendus plus nets. Chaque marche franchie compte, même les plus modestes. Au milieu des cycles, Véronika Loubry et Gérard Kadoche choisissent la vie et donnent une place entière à l’espoir.