La fraude explose dans les allées, tandis que des équipes organisées ciblent les clients aux caisses. Les voleurs misent sur la foule, la précipitation et les routines. La gendarmerie appelle à une vigilance immédiate, car une CB et son code suffisent pour vider un compte. L’objectif des malfaiteurs reste simple, rapide et discret. Les victimes, souvent vulnérables, ne constatent le vol qu’une fois dehors.
Un mode opératoire réglé au millimètre
Selon velds.com, les complices repèrent une personne âgée, isolée ou pressée, puis la suivent. Le positionnement aux caisses facilite l’observation des gestes. Ils se rapprochent, parlent, toussent, glissent une question anodine. La scène paraît ordinaire, car l’agitation protège les voleurs. Le code est vu en biais, sans contact, pendant que la transaction s’enchaîne.
L’information circule aussitôt entre les membres du groupe, tandis que l’un colle la cible. Un autre se place en sortie et le dernier crée la diversion. Un faux billet tombe, une question surgit, un sac s’ouvre. La CB quitte le portefeuille en une seconde. La victime se détourne, puis repart sans rien remarquer.
Une fois carte et code réunis, l’équipe file vers un distributeur. Les retraits s’enchaînent avant toute opposition. Les montants grimpent vite, car plusieurs retraits courts passent inaperçus. Les réseaux changent ensuite de zone pour brouiller les pistes.
Propagation des vols de CB et pression sur le terrain
Le phénomène, d’abord signalé dans le Rhône, gagne d’autres régions. Les groupes agissent vite, bougent souvent et se fondent dans la foule. Cette mobilité rend l’identification plus complexe, car chaque passage laisse peu de traces. Les gendarmes renforcent la surveillance, tandis que les enseignes alertent leurs clients.
Les chiffres 2025 confirment la hausse. Le Rhône atteint un niveau très élevé avec 47 cas. Les Bouches-du-Rhône comptent 32 cas. Le Nord recense 23 cas, tandis que l’Île-de-France grimpe à 38 cas. Les autorités craignent une diffusion nationale si rien ne freine ces pratiques. La tendance progresse, car les réseaux testent, comparent et déplacent leurs cibles.
Les escrocs tirent plusieurs milliers d’euros par jour grâce à des retraits rapides. Ils ciblent diverses enseignes, car les flux y sont constants. Les profils varient, mais la méthode reste identique. Une CB observée, un code transmis, puis un retrait immédiat. Les équipes évitent les contrôles, changent de véhicule et brouillent leurs trajets.
Les bons réflexes pour protéger votre CB
Masquez le clavier avec la main pendant le code, car un regard suffit. Évitez les échanges en caisse lorsque vous payez. Replacez immédiatement la carte dans un rangement fermé. Gardez vos distances si une personne colle votre épaule. Anticipez la diversion, car elle arrive toujours lorsque vous rangez vos sacs.
Ne conservez jamais le code avec la carte, même sous une forme masquée. Refusez toute aide intrusive au terminal. Repérez les regards insistants près des caisses. Prévenez le personnel si une scène semble anormale. Notez les détails utiles, puis informez la sécurité du magasin.
En cas de vol, contactez votre banque sans attendre pour faire opposition. Demandez un blocage immédiat, puis vérifiez vos retraits. Déposez plainte afin d’appuyer l’enquête et d’espérer un remboursement. Listez l’heure, le lieu et le scénario. Mentionnez que la CB et le code ont été associés.
Rester lucide et réactif, même dans les files très bondées
Cette méthode prospère dans les moments de distraction, tandis que la foule masque les gestes. Votre meilleure protection combine attention, gestes simples et réflexes rapides. Vous réduisez ainsi l’issue d’un vol à la tire et d’un retrait en série. Le signalement systématique nourrit l’enquête, puis freine la diffusion du procédé. Une CB bien protégée décourage les réseaux.