Un tacle en direct avait claqué. Sur le plateau, Cyril Féraud avait encaissé les piques de Joël, son champion, qui avait lâché “C’est une façade, c’est un être abject, faut le savoir”. Puis “Tout est faux comme ses dents”. Le ton avait semblé mordant, alors que l’échange s’était voulu taquin, au cœur d’une émission solidement installée, tournée vers le jeu et la bonne humeur.
Sur le plateau, Cyril Féraud et Joël avaient joué avec la limite de l’ironie
Lundi 7 juillet 2025, “Tout le monde veut prendre sa place” avait repris sa place de la mi-journée sur France 2. Selon public.fr, l’animateur Cyril Féraud, 40 ans, avait retrouvé Joël, champion en titre. Comme souvent au démarrage, le duo avait lancé une parenthèse complice avant la première manche, histoire d’installer le rythme et de chauffer le public.
L’hôte avait demandé ce que l’on posait le plus à son sujet. “Est-ce que Cyril est quelqu’un de sympathique ?” avait-il rapporté. “Et là, vous répondez non !”, avait-il enchaîné. Joël avait confirmé en souriant : “Non, bien sûr que non, c’est une façade. C’est un être abject, faut le savoir.” Rires sur le plateau.
“D’ailleurs, tout est faux comme ses dents !”, avait-il conclu, toujours sur le ton de la blague. Ce ping-pong bon enfant avait servi le spectacle, sans empiéter sur le déroulé du jeu. Le cadre restait celui d’un divertissement maîtrisé, où la joute verbale, bien calibrée, avait pimenté l’ouverture sans brouiller les enjeux.
Un jeu du midi qui avait tenu l’antenne et des records solides
L’année suivante, l’émission devait fêter ses 20 ans. Le rendez-vous de France 2, diffusé chaque jour à la mi-journée, avait aligné de beaux scores d’audience. D’abord portée par Nagui de 2006 à 2021, la case avait ensuite été occupée par Laurence Boccolini jusqu’en 2023, puis par Jarry jusqu’en 2024, avant l’arrivée de Cyril Féraud le 9 septembre 2024.
Le principe n’avait pas changé : des candidats venaient défier le champion installé dans le fauteuil. Le suspense reposait sur la durée de ce règne, parfois très long. La mécanique restait simple, lisible, efficace, ce qui avait aidé l’émission à durer, à se renouveler par ses thèmes, et à fidéliser une communauté.
Les chiffres avaient parlé. Marie-Christine détenait le record absolu avec 213 victoires. Derrière, Joël, arrivé à l’antenne le 22 janvier, avait enchaîné 161 victoires et dépassé 160 000 € de gains. L’animateur, qui avait cédé “Slam” à Théo Curin pour se consacrer à ce rendez-vous culte, s’était inscrit dans cette continuité de champions marquants.
Cyril Féraud pressenti pour “Fort Boyard” ?
Chez France Télévisions, les cartes avaient été rebattues sous l’impulsion de Delphine Ernotte. Anne-Sophie Lapix avait quitté le JT de France 2 pour M6, tandis que Faustine Bollaert avait remplacé Laurence Boccolini aux “Enfants de la TV”. Samuel Étienne n’animait plus “Questions pour un Champion” en semaine, seulement le week-end.
Le départ d’Olivier Minne vers M6 avait lancé une question sensible : qui reprendrait “Fort Boyard”, jeu phare de l’été sur France 2 ? À ce stade, aucun nom n’avait été officialisé, même si un favori circulait en coulisses. Le scénario restait ouvert, le calendrier aussi, dans un paysage en mouvement.
La piste la plus citée menait à l’interprète de Cyril Gossbo depuis 2020. L’animateur Cyril Féraud, visage de “La carte aux trésors”, avait commencé comme stagiaire sur le fort au large de La Rochelle et revendiquait son admiration pour Patrice Laffont. Sur Europe 1, dans “Culture Médias”, il avait tempéré : “rien n’était fait”, promettant d’appeler son prédécesseur si l’affaire se concrétisait.
Ce que l’épisode avait dit sans déborder
Entre une joute verbale assumée et un jeu au long cours, la séquence avait rappelé la solidité d’un format. Aussi, l’appétit du public pour les champions et l’agilité d’un présentateur rompu à l’exercice. La rumeur “Fort Boyard” avait ajouté une note d’attente, tandis que Cyril Féraud avait entretenu le mystère. Sans fermer de porte ni forcer le tempo.