C’est officiel : après les piscines, le FISC s’attaque à ces deux parties de la maison non déclarées d’ici fin 2025

Ce contrôle s’intensifie sans pénaliser les propriétaires à jour, avec règles, délais clairs et transparence

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Le calendrier se précise et l’attention se resserre. Le FISC élargit sa veille au-delà des piscines et vise désormais deux zones sensibles du logement. Les contrôles gagnent en précision, tout en conservant des règles claires et des délais connus. La base cadastrale se modernise, l’équité progresse, et les litiges reculent grâce à une méthode assumée. Le cadre progresse sans alourdir les démarches pour les propriétaires à jour.

FISC et images aériennes coordonnent une veille foncière précise

Des images IGN actualisées tous les trois ans servent de base fiable. Des prises de vue satellites et drones révèlent extensions, dalles, toitures vitrées et abris. Un algorithme compare des clichés successifs pour chaque parcelle et détecte les écarts. Le signalement déclenche ensuite une vérification au cas par cas humaine.

Après détection, une équipe examine le dossier et recoupe les fichiers cadastraux. Le contrôle vise les aménagements visibles depuis le ciel, afin d’éviter les erreurs. Le FISC privilégie la qualification plutôt que l’automatisation brute. Cette étape réduit les litiges et renforce la transparence des critères pour chaque propriétaire concerné aujourd’hui.

Le déploiement suit un calendrier annoncé. Un tiers des départements recevront des courriers avant fin 2025. Tout le territoire sera couvert en 2026. Les piscines hors sol intégreront une taxe d’aménagement dès 2025. L’objectif reste la fiabilité des recettes locales et une base taxable harmonisée pour toutes les communes concernées.

Deux aménagements qui modifient réellement la valeur cadastrale

Une véranda accroît la surface et la valeur locative cadastrale. L’impact touche la taxe foncière et, selon les cas, l’ancienne taxe d’habitation. Une omission crée une sous-évaluation durable. Il vaut mieux déclarer l’extension, plans et dates à l’appui. Cette vigilance évite un rappel d’imposition accompagné d’intérêts, parfois très coûteux longtemps.

Longtemps tolérés, de petits abris échappaient au contrôle régulier. Désormais, toute construction au-delà de 5 m² exige une déclaration préalable. Au-dessus de 20 m², un permis de construire s’impose. Un garage transformé en atelier, studio ou pièce à vivre modifie la valeur cadastrale. Il devra être signalé sans délai excessif.

Les biens vacants en zones tendues entrent aussi dans le radar renforcé. Le recoupement des photos, des bases locales et des fichiers communaux sécurise l’assiette. Le FISC concentre son effort sur les situations à fort impact fiscal. Les propriétaires à jour ne subissent pas de démarches inutiles, malgré le contrôle.

Règles claires, seuils essentiels et dialogue utile avec le FISC

Les seuils restent simples et vérifiables. Au-delà de 5 m², la déclaration préalable s’impose. À partir de 20 m², il faut un permis de construire. Toute modification influençant la valeur cadastrale se signale dans les 90 jours suivant l’achèvement. Ce délai évite les rappels majorés et sécurise la suite durablement.

Un oubli peut coûter cher selon l’ampleur et la durée. Les sanctions peuvent atteindre 6 000 € par mètre carré. Elles s’ajoutent aux impositions rappelées et aux intérêts de retard. Mieux vaut anticiper, conserver plans, devis, attestations et dater les travaux. Cette préparation accélère la régularisation et réduit le risque pour tous.

Le processus avance par étapes graduées. Un courrier invite d’abord à régulariser. À défaut, une visite sur place peut suivre et un agent apprécie la sanction. En cas de doute, la mairie éclaire les démarches. La coopération structurée avec le FISC sécurise le dossier et préserve un dialogue apaisé durable.

Ce qu’il faut faire maintenant pour éviter des pénalités durables

Agissez sans attendre. Vérifiez les seuils de 5 m² et 20 m², puis déclarez toute modification dans les 90 jours. Suivez la taxe d’aménagement 2025 pour les installations concernées. Centralisez plans, dates et justificatifs, et gardez trace des échanges. En anticipant et en dialoguant avec le FISC, vous limitez les pénalités et sécurisez la valeur cadastrale de votre bien.

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