C’est confirmé par le Gouvernement : il n’est désormais plus possible de percevoir la Complémentaire santé solidaire au-delà de cette somme en 2025

Seuils ajustés, règles clarifiées et droits renforcés pour alléger durablement le reste à charge santé

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Depuis le 1ᵉʳ avril 2025, une ligne a changé sur la facture santé des foyers modestes. L’accès à la Complémentaire santé solidaire a été resserré autour d’un seuil clair. Pour savoir si votre foyer entrait dans le cadre, il fallait comprendre qui était concerné. Il fallait aussi savoir ce qui était pris en charge et comment constituer un dossier sans erreur.

Conditions d’accès à la Complémentaire santé solidaire en 2025

Selon adcf.org, le décret a retenu les ressources perçues sur douze mois. La période allait du mois M-13 au mois M-2, afin de coller à la réalité budgétaire. Ainsi, une demande d’avril 2025 s’appuyait sur les revenus de mars 2024 à février 2025. Ce mode de calcul assurait une attribution équitable, foyer par foyer.

Pour une personne seule, l’accès gratuit était ouvert jusqu’à 10 339 €. Au-delà, et jusqu’à 13 957 €, une participation restait limitée à moins d’un euro par jour. Une famille de quatre membres pouvait être éligible jusqu’à 21 711 €. Ce seuil reflétait des dépenses de santé plus lourdes.

Les plafonds progressaient avec la taille du foyer : 2 personnes, 15 508 € ; 3 personnes, 18 609 € ; 4 personnes, 21 711 €. Pour chaque membre supplémentaire, l’augmentation allait de 4 135 € (gratuité) à 5 583 € (participation). Ces repères balisaient un accès à la Complémentaire santé solidaire sans ambiguïté.

Ce que couvre la prise en charge et qui en profite

La protection couvrait les consultations chez généralistes et spécialistes. Elle prenait en charge la pharmacie pour médicaments prescrits et les hospitalisations, forfait journalier compris. Elle incluait aussi les lunettes adaptées et les prothèses dentaires ou auditives. Les soins infirmiers et les analyses étaient également couverts. Avec la Complémentaire santé solidaire, le reste à charge s’allégeait.

Les bénéficiaires restaient les foyers modestes et les titulaires du RSA. S’y ajoutaient l’AAH, l’ASPA, ainsi que les travailleurs aux revenus irréguliers. Par ailleurs, l’AAH demeurait soumise à un plafond de ressources propre. L’ensemble visait à limiter le renoncement aux soins pour cause de contraintes financières durables ou temporaires.

La grille unique s’appliquait sans distinction d’âge ni de statut. Cela renforçait la lisibilité des droits. Les ménages pouvaient alors engager un suivi médical régulier, y compris pour des pathologies chroniques. Ils craignaient moins une facture imprévisible. Cette stabilité favorisait des parcours de soins mieux planifiés.

Démarches et renouvellement de la Complémentaire santé solidaire

La demande se faisait en priorité en ligne via le compte ameli. Il était possible d’envoyer un courrier si besoin. Il fallait fournir la déclaration de ressources sur douze mois. Les derniers avis d’imposition étaient requis, ainsi que les pièces sur la composition du foyer. Des informations exactes accéléraient l’instruction.

Après dépôt, l’organisme transmettait une réponse par courrier ou par courriel. Le message précisait les droits ouverts et leur durée. En cas d’accord, on pouvait choisir une mutuelle gestionnaire parmi les partenaires agréés. Un conseiller de l’Assurance maladie pouvait accompagner chaque étape. Cela sécurisait la complétude du dossier.

La couverture n’était pas attribuée à vie. À la date anniversaire, une relance invitait à renouveler la demande selon la même période de référence. Anticiper évitait une interruption des droits, notamment lors de changements d’emploi ou de revenus. Ainsi, la Complémentaire santé solidaire restait continue pour les foyers éligibles.

Pourquoi ce cadre protège mieux les budgets santé modestes

Ce relèvement ciblé a réduit le risque de renoncer aux soins. Les plafonds sont restés lisibles, et les démarches ont gagné en clarté. L’équité entre foyers a été préservée. En cadrant l’effort financier, la Complémentaire santé solidaire a sécurisé des parcours médicaux essentiels. Les prises en charge sont restées structurées, sans imposer de choix impossibles entre santé et dépenses courantes.

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