Ces touristes louent un appartement pendant 1 mois à Saint-Sébastien avant plier bagage au bout de 10 jours, « Nous avions tort »

Un mois rêvé qui se brise entre foule, contraintes et attentes mal ajustées au Pays basque

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Ils avaient rêvé d’un mois complet à Saint-Sébastien, puis la réalité a pris le dessus. Logement idéal, horizon bleu, promesses de calme après une virée citadine, tout paraissait réglé. Dix jours plus tard, valises refermées, cap sur ailleurs. Entre attentes mal calibrées et surprises de terrain, l’évasion s’est heurtée aux limites d’un séjour trop long pour une ville qu’ils connaissaient mal.

Un cadre rêvé à Saint-Sébastien, puis une réalité plus rude

En juin, le couple avait bloqué 31 jours, persuadé d’avoir trouvé le refuge parfait. Selon mariefrance.fr, ville moyenne, moins de 200 000 habitants, atmosphère basque et rythme côtier, l’équation semblait idéale. Après Paris et Londres, ils cherchaient le calme, la marche tranquille loin des bousculades urbaines quotidiennes.

Ils avaient réservé un Airbnb à deux minutes de la plage de La Concha, le long de la promenade. La vieille ville, ses ruelles pavées et son architecture, s’offraient à portée de pas, tout comme les bars à pintxos. Saint-Sébastien cochait, alors, toutes les cases d’un séjour serein, presque rêvé.

Le décor invitait aux balades longues, au bord d’une baie protégée, avec montagnes en toile de fond et eaux changeantes. L’itinéraire semblait simple, le rythme aussi. Pourtant, les premiers jours ont révélé une autre vérité. Un programme vite bouclé, et une destination moins reposante que leur imaginaire côtier au départ.

En quelques jours à Saint-Sébastien, l’impression d’avoir tout vu

Ils ont suivi la promenade maritime, encore et encore, jusqu’aux derniers bancs. Les plages se succédaient, la baie dévoilait ses nuances, les montagnes accrochaient la lumière. Ils ont coché les vues célèbres, admiré les perspectives, apprécié la douceur de l’air. Le carnet de balades s’est rempli très vite dès juin.

Au bout de quatre jours, la sensation d’avoir bouclé l’essentiel s’est imposée. Saint-Sébastien ne manquait pas d’attraits, mais l’affluence surprenante rendait chaque halte délicate. Entrer dans les églises célèbres demandait patience, parfois renoncement. Chercher une place tranquille sur le sable, sous la chaleur, relevait trop souvent du casse-tête pour eux.

Ils pensaient fuir les foules, la ville étant plus petite que d’autres en Espagne. Ils se sont trompés. La haute saison, la réputation gastronomique et la côte basque attiraient massivement. Entre golfe de Gascogne, surf et festivités, le rythme montait. La quiétude espérée s’éloignait, malgré un décor toujours splendide autour.

Attentes mal calibrées, contraintes alimentaires et budget envolé

Ils suivaient une alimentation végane. L’offre locale, riche en viande, œufs et fromage, compliquait les repas. Les pintxos, symboles gourmands, répondaient mal à leurs besoins. Chercher des alternatives prenait temps et énergie, ce qui réduisait l’élan des journées.

Après dix jours, ils ont tranché : départ. Saint-Sébastien n’offrait pas, pour eux, le repos attendu. Ils ont repris un train vers Paris, la tête lourde et le programme écourté. Selon Business Insider, la décision suivait plusieurs tentatives déçues pour concilier visites, repas adaptés et respiration.

Ils n’ont obtenu aucun remboursement pour les jours non utilisés de leur location Airbnb. Les frais perdus atteignaient quelques milliers de dollars. L’épisode rappelle d’anticiper la saison, l’affluence et les politiques d’annulation. Vérifier l’offre alimentaire évite aussi les impasses. Un mois s’envisage, bien mieux, avec un itinéraire modulable et souple.

Miser sur la préparation pour éviter une désillusion coûteuse

Avant un long séjour, il faut cadrer l’itinéraire, vérifier la saison, tester ses contraintes. On évalue le temps réel nécessaire, on recoupe les politiques d’annulation, on sonde l’offre culinaire locale. À Saint-Sébastien comme ailleurs, la carte postale ne suffit pas. Lorsque attentes, rythmes et besoins convergent, les vacances respirent, et le budget reste protégé, sans regrets ni faux pas durables.

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