Bordeaux : La chanteuse Chantal Goya et son mari condamnés à payer 2,18 millions d’euros au Crédit municipal

Condamnation financière lourde et appel en cours autour d’un prêt bancaire risqué et contesté

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Une décision lourde tombe et les regards se braquent sur un prêt atypique. La chanteuse Chantal Goya et son mari doivent régler une somme élevée au Crédit municipal. L’affaire pose des questions concrètes sur les garanties, les risques et la responsabilité des acteurs. Le sujet touche le public, car il mêle vie culturelle, finances personnelles et règles du crédit.

Pourquoi Chantal Goya et son mari ont accepté ce prêt

En 2018, selon 20minutes.fr, le couple fait face à une dette fiscale de 1,65 million d’euros. Il choisit alors un prêt de 2,215 millions sur cinq ans auprès du Crédit municipal de Bordeaux. La pression est réelle, car l’objectif consiste à solder rapidement l’ardoise. Le nom de Chantal Goya ajoute un écho médiatique immédiat.

Entre 2017 et 2020, l’établissement est critiqué pour une politique de prêts risqués. Ce contexte nourrit les interrogations, car la frontière entre soutien et imprudence paraît fragile. Les dossiers sensibles s’accumulent, tandis que la vigilance réglementaire s’aiguise. Ici, la séquence financière s’inscrit dans cette période déjà contestée.

Le prêt est accordé avec une seule garantie : les droits Sacem de Jean-Jacques Debout. Le compositeur a servi de grandes voix, dont Johnny Hallyday et Dalida. Sa carrière est cependant derrière lui, ce qui fragilise la valeur du gage. Ainsi, la sûreté semble étroite, alors que l’exposition financière reste élevée.

Une procédure express et une décision désormais exécutoire

Le 19 août, le tribunal de Paris condamne le couple à payer 2,18 millions d’euros. La décision s’impose au profit du Crédit municipal de Bordeaux. Elle marque une étape clé, car l’obligation se précise. Les montants, déjà visibles dans le titre, résument la portée de l’affaire.

Le couple interjette appel, pourtant la décision demeure exécutoire. Cette contrainte produit un effet immédiat sur leur situation. Les marges de manœuvre se réduisent, tandis que l’échéancier initial paraît lointain. La chanteuse Chantal Goya affronte donc une phase tendue et stratégique.

L’interprète de « Bécassine » et « Pandi Panda » avait sollicité l’organisme dès 2018. Le prêt devait apurer la dette fiscale et éviter toute majoration. La logique semblait défensive, car le temps jouait contre eux. Cependant, la fragilité des garanties rejaillit aujourd’hui avec force.

Les arguments de Chantal Goya face au risque jugé maîtrisé

Le couple affirme ne pas avoir été suffisamment alerté sur les risques. Il soutient que l’information fournie fut incomplète et ambiguë. L’argument vise le devoir de mise en garde du prêteur. Il interroge aussi la lisibilité d’un montage présenté comme nécessaire.

La Justice rejette cette ligne, car le couple était conseillé. Un spécialiste en droit économique et un courtier accompagnaient le dossier. Le tribunal estime donc que l’information existait et qu’elle suffisait. La chaîne d’appui réduit, aux yeux des juges, le défaut d’alerte.

L’objectif annoncé restait clair : payer vite le Trésor public. Éviter une majoration supposait une solution rapide et financée. Le risque, bien réel, devait être assumé avec prudence. Ici, Chantal Goya se heurte à un standard juridique considéré respecté.

Ce dossier relance le débat sur responsabilité et prudence du crédit

L’affaire souligne une tension durable entre besoin de liquidités et garanties solides. La décision, malgré l’appel, produit déjà des effets concrets. Elle pèse sur les choix à venir des deux parties. Pour Chantal Goya, l’enjeu financier se conjugue désormais à une bataille juridique exigeante.

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