Auchan Martigues : une galerie fantôme, des commerçants furieux

Entre fermetures, loyers contestés et silence, une galerie cherche encore son second souffle dans la ville.

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Volets baissés, allées vides, regards fatigués : l’atmosphère raconte une histoire d’érosion. Autrefois vivant, ce lieu marchand vacille, et l’inquiétude gagne les esprits. Au cœur des tensions, Auchan Martigues devient le symbole d’une galerie qui se vide, tandis que les commerçants réclament écoute, mesures concrètes et respect de leur quotidien. Les habitudes changent, la fréquentation chute, chaque fermeture accentue la lassitude.

Un déclin visible autour d’Auchan Martigues

Les rideaux se baissent, les enseignes s’éteignent, et la galerie Auchan Martigues perd ses repères. Selon maritima.fr, les commerçants restants parlent d’un lieu autrefois chaleureux qui se vide trop vite. La fatigue grandit, car le passage diminue. L’ambiance se fige et les regards cherchent des signes de reprises durables.

Une commerçante installée depuis plus de dix ans décrit l’abandon. Elle évoque le manque d’entretien, l’absence d’animations, ainsi qu’un laisser-aller qui use les équipes. Les clients, eux, changent de routine, car l’attente grandit et l’offre se réduit. La galerie s’étiole, puis l’isolement gagne les boutiques encore ouvertes chaque jour, lentement.

Le Hall de la Presse a fermé. Le responsable confiait déjà en avril sa lassitude, car le chiffre d’affaires chutait et la fréquentation reculait jusqu’à 40 %. Le comptage parlait clair : 227 000 passages en 2018, contre 155 000 désormais. Les chiffres illustrent la pente et confirment l’urgence d’agir pour tous.

Des loyers contestés et un bras de fer judiciaire

Un collectif s’est formé. Les commerçants visent le bailleur, accusé de maintenir des loyers élevés malgré la baisse du flux. Une action en justice est engagée, avec un gel des loyers pour obtenir un dialogue utile. L’objectif reste simple et concret : adapter les charges au passage observé sur place.

Ils dénoncent un manque d’écoute de la direction. Rien n’aurait freiné la spirale, alors que les charges restent identiques et que les loyers ne bougent pas. Les fermetures se succèdent, puis la confiance recule. Les équipes, fragiles, gèrent l’urgence, tandis que les rayons vides envoient un mauvais signal aux familles.

Le recours vise aussi un cap clair, car l’attente dure. Dans la galerie Auchan Martigues, les commerçants réclament un entretien et des animations visibles. Ils veulent une promotion claire qui redonne envie. La procédure doit ouvrir une porte et ramener un calendrier d’actions, afin de synchroniser bailleur, gestion et boutiques.

Des emplois et un quartier attachés à Auchan Martigues

Derrière les vitrines vides, des emplois vacillent et des parcours se bloquent. Le quartier perd un point d’ancrage qui rythmait les semaines. La perte dépasse la seule consommation, car elle touche les liens et les habitudes. Chacun pressent que la réponse doit mêler humain, gestion et calendrier crédible, partagé demain.

Des clientes parlent d’un lieu de vie, presque une petite ville dans la ville. Elles disent revenir pour l’hypermarché, tandis que la galerie ne donne plus envie. Les habitudes ont glissé vers d’autres trajets, puis les rencontres se raréfient. Le plaisir de flâner s’efface, et la fidélité s’érode aussi.

Pierre Lille gère deux salons, « Hair Cup » et « Coiffeurs de Provence ». Il espère une prise de conscience rapide et des mesures très concrètes. Le lieu peut renaître, car la zone reste attractive. Autour d’Auchan Martigues, la coordination des acteurs offrirait une relance visible, puis des repères stables pour tous.

Sauver la galerie passe par des choix rapides et justes

Les voix, les chiffres et les fermetures imposent un cap clair. Ajuster les loyers, programmer l’entretien, relancer des animations, puis communiquer utilement peuvent recréer l’élan. Autour d’Auchan Martigues, l’alliance bailleur, gestion, commerçants et ville redonnerait confiance. Le lieu retrouverait sa fonction de proximité, tandis que l’économie locale récupérerait du souffle. Les emplois suivraient, et les habitudes reviendraient pas à pas.

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