Face aux tensions qui entourent la reconnaissance d’un État palestinien, Emmanuel Macron affiche une détermination sans détour. Il promet que la France ne restera pas inerte si des représailles surviennent, car l’intérêt national prime. Fermeté mesurée, préparation assumée, et volonté d’éviter l’engrenage en gardant la porte du dialogue ouverte. La posture se veut responsable.
Options prêtes et fermeté revendiquée par Emmanuel Macron
Sur BFM-TV, mardi 23 septembre, le chef de l’État a répété sa ligne. « On est prêt. » « On a planifié toutes les options possibles. » Selon lefigaro.fr, il l’a assuré depuis New York, car « on ne restera jamais inerte ». Emmanuel Macron entend défendre les intérêts français partout où la France agit et parle.
Avant l’officialisation, Israël a menacé d’annexer tout ou partie de la Cisjordanie occupée. L’Élysée juge cette option comme une « ligne rouge claire ». D’autres signaux existent. Tel-Aviv pourrait fermer le consulat de France à Jérusalem-Est. Le pays pourrait aussi réduire la coopération militaire et de défense, sans rompre les liens.
Des diplomates des deux côtés anticipent « beaucoup de bruit » et des joutes verbales publiques. L’effet immédiat est clair, le président français est persona non grata en Israël. Le cap reste toutefois ferme, car Paris veut prévenir l’escalade tout en gardant des canaux utiles avec ses partenaires.
Appel à Washington et plan de paix selon Emmanuel Macron
Le chef de l’État s’est tourné vers Donald Trump pour soutenir un effort décisif. « Il y en a un qui peut faire quelque chose, c’est le président américain », a-t-il glissé. Les États-Unis livrent des armes, quand la France ne le fait pas.
Il voit un président mobilisé, « qui veut la paix » et vise le Nobel. Ce calcul importe, car Washington peut presser le gouvernement israélien et porter un plan crédible. Cette démarche complète l’initiative franco-saoudienne pour deux États, déjà endossée par cent quarante-deux pays à l’ONU. Washington peut peser vite.
Aux critiques parlant de « récompense », il répond net : « C’est totalement faux », insiste Emmanuel Macron. Le mouvement a mené des attentats sanglants le 7 octobre 2023. Le plan prévoit son désarmement et son exclusion de toute gouvernance. L’objectif est d’isoler ses réseaux, tout en répondant à la sécurité d’Israël et aux droits palestiniens. Il note l’élimination de dirigeants, mais des effectifs encore comparables au premier jour.
Scénario de transition, débat national et réponse à l’antisémitisme
Le projet inclut le « jour d’après ». Israël pourrait valider, membre par membre, une autorité de transition à Gaza, car la confiance conditionne la suite. Le chef de l’État précise aussi que l’État de Palestine existera le jour où Israël le reconnaîtra. Ce signal est nécessaire pour ouvrir un cadre durable.
La décision, défendue par Emmanuel Macron, fracture la classe politique française. Elle rencontre le rejet d’une large part de la communauté juive. Elle divise, car chacun projette ses peurs et ses espoirs. Des diplomates prévoient des tensions visibles, alors que Paris veut garder des leviers et des relais utiles.
Le président condamne des « discours à l’extrême gauche » jugés intolérables et appelle à l’unité. Il alerte, parce que l’antisémitisme gagne le collège, le lycée, puis Sciences-Po. « Il n’y a pas de loi magique », souligne-t-il. Il faut donc une mobilisation de toute la société pour endiguer cette dérive.
Un avertissement ferme et un cap diplomatique assumé
La reconnaissance change l’équation, et Emmanuel Macron veut l’accompagner sans faiblesse. Paris se dit prêt, car la prévention prime, tandis que la recherche d’une solution crédible reste centrale. Pressions, garde-fous et appel à la responsabilité s’additionnent. L’objectif est stable, celui de protéger les intérêts français et créer les conditions d’un chemin vers la paix.