L’école Ensmac, à Pessac, fait face à une occupation non autorisée qui s’étire depuis fin juin. Des caravanes stationnent autour des bâtiments, alors que la rentrée approche pour des centaines d’élèves. La direction redoute des risques concrets. Elle parle d’accès entravés et d’organisation fragilisée. Le mot d’ordre reste la prudence, car l’enjeu est la sécurité. Le sujet touche aussi les gens du voyage, bien visibles aux abords du campus.
Gestion du campus face aux gens du voyage
Depuis fin juin, des caravanes occupent des espaces extérieurs de l’Ensmac, au sein du campus Bordeaux INP. Selon ladepeche.fr, deux groupes se sont positionnés près du bâtiment principal. L’un d’eux s’étend sur un espace vert protégé. La présence s’installe dans la durée. Elle pèse sur la préparation de la rentrée et sur la logistique quotidienne de l’établissement.
Le 28 août, un secteur voisin a été pris à son tour. La direction a déposé un référé. Elle attend maintenant la décision du juge. Cette procédure vise un rétablissement rapide du fonctionnement normal. Elle doit répondre aux tensions apparues ces dernières semaines. Le calendrier aggrave la pression opérationnelle sur les équipes.
La situation alerte la communauté éducative, car les flux internes se complexifient. Les accès de secours doivent rester dégagés. Les intervenants techniques réclament des circuits clairs. Dans ce contexte, l’école tente de garder le lien. Elle cherche une sortie apaisée. Le dialogue reste ouvert avec les gens du voyage, malgré des blocages persistants.
Sécurité et accueil des gens du voyage
“Dès lundi, nous allons accueillir plus de 300 étudiants”, souligne la direction. Elle pointe un risque réel pour la sécurité et le bon fonctionnement. Les flux d’entrée et de sortie doivent rester fluides. Les règles incendie s’appliquent strictement. Les encadrants veulent limiter tout aléa qui perturberait les enseignements.
La rentrée implique des parcours balisés. Les ateliers et laboratoires exigent des zones libres. Les rassemblements étudiants doivent rester sûrs. Les responsables sécurisent les circulations et la signalétique. Ils ajustent les plannings pour absorber d’éventuels retards. Ces mesures visent une continuité pédagogique.
Des échanges ont eu lieu avec les occupants, sans solution durable. Les positions restent éloignées. La direction défend l’intégrité du site et la norme. Les familles, elles, revendiquent un stationnement provisoire. Faute d’accord, la procédure suit son cours. La communauté attend une issue. Elle souhaite une cohabitation apaisée avec les gens du voyage.
Dégâts constatés, charges et attente de la justice
Des dégradations ont été relevées sur le périmètre avec des barrières forcées. Des arbres ont été coupés pour faciliter l’installation. Ces actes fragilisent l’environnement et menacent un espace vert protégé. Ils appellent des réparations rapides et nécessitent aussi un suivi environnemental précis.
L’école supporte l’usage non autorisé de l’eau et de l’électricité. Ces consommations pèsent sur le budget. Elles perturbent la planification des travaux. Elles imposent des contrôles plus fréquents. Les responsables resserrent donc la maintenance. Ils surveillent les réseaux.
La décision du juge doit éclairer la suite et conditionner la remise en ordre. Elle fixera le rythme des opérations et déterminera la coordination avec les autorités. L’établissement veut avancer rapidement en voulant préserver l’enseignement et la recherche. Il espère refermer la crise. Il maintient le dialogue avec les gens du voyage.
Cap sur une issue rapide et un campus sûr pour tous
La rentrée impose des choix nets et des gestes efficaces. La direction veut sécuriser les accès, protéger l’espace vert, et stabiliser l’énergie. Elle s’appuie sur la procédure engagée pour clarifier le cadre et promet de préserver l’accueil des étudiants, tout en respectant les règles communes. Elle réaffirme sa volonté de résoudre la situation avec les gens du voyage.