Un climat pesant s’est installé dans un établissement autrefois paisible, où la tension s’est muée en incompréhension collective. Des salariés affirment avoir vécu une situation difficile, marquée par des échanges tendus et une perte de repères au quotidien. Au centre de cette tourmente, une dirigeante fait désormais face à de graves accusations de harcèlement moral, et l’affaire prend une tournure inattendue.
Chronologie d’un conflit et harcèlement moral allégué
Selon france3-regions.franceinfo.fr, entre fin septembre et début octobre, 11 employés du Relais Fleuri, à Sauvigny-le-Bois (Yonne), ont déposé plainte contre la gestionnaire, Karen Ohana-Cohen, pour harcèlement moral. L’information, révélée par ici Auxerre (ex-France Bleu), a été confirmée à France 3 Bourgogne le jeudi 16 octobre par Anthony Kessler, co-secrétaire départemental du syndicat Solidaires. Les échanges se durcissent, tandis que chacun cherche des garanties.
Le litige s’enracine dans un été compliqué. L’établissement a fermé début août, et la tension a grandi au fil des semaines. Les salariés décrivent une relation de travail détériorée, car des décisions successives ont créé un sentiment d’insécurité. Les témoignages remontent, alors que les représentants syndicaux cadrent les démarches.
Le dossier s’appuie aussi sur des éléments formels. Les parties évoquent des faits, des écrits, et des annonces publiques. Les salariés réclament de la lisibilité, car la procédure pénale suit son cours. Les mentions officielles se multiplient, tandis que l’on attend la suite des investigations et d’éventuelles auditions complémentaires.
Salaires, procédures et promesses non tenues
Au milieu de l’été, Karen Ohana-Cohen, en instance de divorce avec l’actionnaire Julien Cohen, a mis à pied 13 salariés et licencié la directrice pour faute grave. Le 5 septembre, la mise à pied a été requalifiée en « absence justifiée et rémunérée ». Les employés ont alors reçu l’assurance d’un versement intégral des salaires, ce qui devait apaiser les inquiétudes immédiates.
Un mois plus tard, l’engagement n’était pas respecté. Des familles ont compté chaque jour, car les comptes bancaires basculaient dans le rouge. Les salariés ont donc maintenu la pression, tandis que les conseillers syndicaux suivaient les échéances. Le climat restait fragile, et les échanges devenaient plus tendus à mesure que les reports s’accumulaient.
Le redressement judiciaire de l’établissement a été prononcé fin septembre. Le mandataire judiciaire a pris la main sur le dossier, et chacun s’est aligné sur la procédure. Les salariés ont veillé aux délais, car les arriérés conditionnaient leur quotidien. Les demandes ont continué, tandis que les repères juridiques fixaient la marche à suivre.
Salaires impayés, mobilisation et harcèlement moral dénoncé
Face aux retards, les plaignants se sont rassemblés vendredi 10 octobre devant les locaux du mandataire judiciaire. « Où sont nos droits ? », a interrogé un salarié, qui évoque un découvert de plus de 3 500 euros et l’angoisse de nourrir sa famille. Le message se voulait clair, car la situation financière devenait critique pour plusieurs foyers.
Depuis, un premier virement a été signalé. Personne ne sait vraiment à quoi il correspond, et les montants paraissent incomplets. Le versement pourrait couvrir une part du salaire d’août, cependant les intéressés parlent d’un acompte. Les salariés réclament des preuves précises, tandis que les autorités de contrôle examinent les pièces comptables utiles.
Les plaignants maintiennent leurs accusations de harcèlement moral, et le débat se joue aussi devant l’opinion locale. Les représentants syndicaux, dont Anthony Kessler, assurent un suivi vigilant. La gestionnaire, Karen Ohana-Cohen, n’a pas répondu avant la publication initiale des informations. La procédure suit donc son cours, et les salariés attendent des clarifications rapides.
Étapes judiciaires, garanties attendues et nécessité d’un cadre clair
L’affaire avance au rythme des enquêtes et des vérifications, car les salaires dus conditionnent la sérénité des équipes. Les décisions prises fin septembre et la mobilisation du 10 octobre serviront de jalons. Les plaignants invoquent le harcèlement moral, tandis que la défense préparera ses arguments. La justice tranchera, et chacun espère un cadre stable, lisible et durable.